Ultima Estacion, Tierra del Fuego.

Ultima Estacion, Tierra del Fuego.

 

Pour ce dernier post, on vous emmène en Terre de Feu. Cette ile est séparée du continent par le détroit de Magellan et elle doit son nom aux feux que faisaient les indiens Yagans qui peuplaient l’ile. En effet ils avaient la coutume de vivre nus (choix contestable à ces latitudes) et de seulement utiliser les peaux de bêtes comme couverture. Alors forcément ils passaient leur temps près d’un feu jusqu’à en faire aussi sur leurs pirogues! Malheureusement et comme souvent en Amérique du sud l’histoire se termine mal pour les indiens et les descendants de cette tribu se comptent sur les doigts d’une main.

Nous c’est bien emmitouflés dans nos Gore-tex que l’on traverse à bord d’un ferry le détroit de Magellan et nous avons droit à une surprise de taille, en plus des albatros, des baleines et des dauphins viennent nous souhaiter la bienvenue!

………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

no images were found

……………………………………………………………………….

no images were found

………………………………………………………………

Le ferry nous débarque vers midi à Porvenir, un village où il ne se passe pas grand-chose et où ne passent pas beaucoup de voiture. Il fallait bien que cela arrive, après six heures d’attentes on le tient notre échec. On traine dans Porvenir jusqu’au moment ou un Chilien nous propose de s’installer dans son jardin pour la nuit.

……………………………………………………………………..

………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………

Le matin suivant on a plus de chance, un premier gaucho s’arrête, il nous dépose 100 bornes plus loin devant le portail de son estancia. C’est-à-dire au beau milieu de nulle part mais au moins on est sur le bord de mer et au loin on aperçoit les montagnes enneigées de la cordillère de Darwin… Des dauphins viennent chasser sur le rivage, ca nous occupe une bonne heure le temps qu’un autre véhicule s’arrête.

……………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………

La seule colonie de manchots royaux d’Amérique du sud se trouve à 300 mètres de la piste. Le manchot royal arrive en deuxième position derrière l’empereur en termes de taille et atteint quasiment le mètre. On ne se lasse pas d’observer ces oiseaux qui paraissent si familiers de par leurs postures et leurs comportements.

……………………………………………………………………..

………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………

On sort de la réserve vers 15h, on n’y croit pas du tout mais on tente le stop car on aimerait bien aller jusqu’à la frontière argentine et y passer la nuit. Les choses s’accélèrent, on est pris par un couple de Buenos Aires, on passe la frontière avec eux puis une autre voiture nous emmène à Ushuaia, le terminus.

 Cette fois ci on ne fait pas d’entorse à la règle et on laisse au repos le genou douloureux. Mais voilà, à Ushuaia, mis à part marcher ou se payer des excursions en bateau il n’y pas grand-chose à faire. Alors on se fait des potes, on achète de la viande, du vin et on festoie! Ce n’est pas tous les jours que l’on est au bout du monde!

…………………………………………………………………….

………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………

On repart d’Ushuaia toujours en stop, direction Montevideo, ce qui ne manque pas de faire sourire les personnes qui s’arrêtent. Ce fut un trajet épique de 5 jours, 3500 kilomètres avec 22 véhicules différents.

Il nous reste trois semaines avant le retour en France, on va tranquillement les passer bien au chaud en Uruguay, une caipirinha dans une main et un mate dans l’autre…

………………………………………………………………………

………………………………………………………………………

Notre voyage touche à sa fin, il y a 18 mois en partant avec notre aller simple pour Katmandou on était loin de s’imaginer venir en Amérique du sud. C’est l’avantage de ces itinéraires au long cours, on se laisse aller à nos envies!

Ce n’est pas facile de choisir les mots pour conclure cette étape de notre vie qu’aura été ce fabuleux voyage. C’est une expérience incroyable, qui nous aura beaucoup appris, sur les autres cultures, sur nous, sur la vie…Et que dire de la randonnée (vous avez dû remarquer que l’on aime bien ça), cela a été le fil conducteur de ce voyage. Nous y avons vu les paysages les plus spectaculaires et  il faut avouer que l’on se sent un rarement aussi libre que lorsque l’on se trouve là haut. On a fait un rapide calcul, sur les 108 jours de trekking, nous avons parcouru environ 1400 kilomètres à pied et dans quels cadres !! L’Himalaya, les volcans indonésiens, les hautes cordillères des pays andins et la Patagonie. On dit que le voyage forme la jeunesse, peut être, mais ça forme surtout les mollets 🙂

………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………..

Nous voulons remercier toutes les personnes formidables que nous avons rencontrées, sous toutes les latitudes et de toutes les nationalités sans qui ce voyage n’aurait pas été le même.

On vous remercie de nous avoir suivis et on espère que vous avez passé du bon temps dans le Voyaginarium.

………………………………………………………………..

Posted on: 19 mars 2014Yo et Laeti

One thought on “Ultima Estacion, Tierra del Fuego.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.