Quito.

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L’air est frais, il y a des sommets enneigés à l’ouest et à l’est, les vieilles femmes portent des vêtements colorés et quasi tout le monde a un chapeau vissé sur la tête, les restaurants ne proposent pas grand-chose à part du « pollo con papas » avec leur lot de mayonnaises coupées à l’eau : pas de doutes, on est bien dans les Andes. Mais passer de l’Indonésie à l’Equateur n’a pas été un long fleuve tranquille, enfin cela aurait pu ne pas être du tout.

Revenons en arrière, de Lombok nous prenons un premier avion pour Kuala Lumpur. Jusque là tout vas bien, on passe une nuit dans la capitale Malaisienne et attendons toute la journée du lendemain avant de pouvoir s’enregistrer pour Londres, Miami et enfin Quito. A la fin de l’enregistrement, l’hôtesse nous annonce que nos bagages vont bien en Amérique du Sud mais que pour nous ce n’est pas sûr. Pardon ? Elle nous demande si on a un visa Américain, nous lui répondons que nous somme exemptés car nous ne faisons  que transiter dans l’aéroport de Miami. C’est à ce moment que l’incertitude commence, elle appelle son supérieur qui lui dit qu’il n’y  a pas de problème mais que nous allons seulement avoir notre carte d’embarquement pour Londres.

Bon on prend les billets mais on sent qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond. Vite, il nous faut de l’internet. Une rapide recherche sur les formalités de transit aux Etats-Unis et c’est le drame ! Il faut s’enregistrer sur le site de l’ESTA, payer quelques dollars et attendre une réponse sous 72h pour avoir l’autorisation d’embarquer à bord d’un avion pour les Etats-Unis. Notre vol Londres-Miami est dans 20h…les sentiments sont partagés entre désespoir, haine, incompréhension et l’irrésistible envie de vomir son Bigmac sur l’écran de l’ordinateur. On fait tout de même notre demande en espérant qu’elle soit traitée rapidement. On se console avec ce que l’on peut, à la base notre trajet devait transiter par le Japon et on aurait pu être bloqués là bas, au moins si cela se passe mal nous serons au moins à Londres, donc pas trop loin de chez nous. Mais franchement, l’idée de rentrer précipitamment et de perdre ces couteux billets d’avion aussi bêtement est peu réjouissante.

L’attente commence, la boule au ventre on regarde  combien peut nous coûter un nouveau billet pour Quito dans les prochains jours, la réponse ? Beaucoup trop. On essaye de se rassurer sur les forums de voyage où certaines personnes ont obtenu rapidement leur ESTA, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bon bah, ça y est ça sent le sapin, va falloir embarquer, toujours pas de réponse, les heures de vol s’annoncent stressantes… j’actualise pour la cinquantième et dernière fois la page du département américain de la défense, cette fois il y a une réponse positive. Aller Vamos !!

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On rentre complètement excités dans l’A380, c’est gros, c’est neuf et il y a du vin à volonté. 13h plus tard, on survole la City et Big Ben avant d’atterrir. On va direct au comptoir d’American Airlines, tout est en règle, encore 6h à attendre avant de décoller vers Miami, et là c’est encore 9h de vol. A Miami, un panneau vous annonce gentiment qu’à cause des coupes budgétaires et donc du nombre réduit d’agent à l’immigration, il y a 1h de queue dans un sens puis dans l’autre. Encore une fois les Etats-Unis nous réservent une surprise, les passagers doivent eux mêmes transférer leurs bagages, mais bien sur personnes ne vous prévient! Des gens en larmes ratent leur correspondance, des bagages sont perdus, c’est un foutoir pas possible. On aura tout juste eu le temps de faire toutes les formalités et d’embarquer in-extremis pour notre quatrième et dernier vol. 13h de décalages horaires, plus de 45 heures de trajet, 7 repas, 23 000 kilomètres parcourus alors on peut vous dire que  l’on était bien à coté de la plaque lors de notre arrivée. Dans le taxi qui nous emmène de l’aéroport à  l’hôtel, des mots d’espagnol sont échangés, un air de salsa passe à la radio, par la fenêtre les Andes apparaissent, la pleine lune éclaire la cime enneigée du Cotopaxi, ça y est on réalise, on y est !!!

Quito se trouve à 2800 mètres d’altitude, dans une vallée surnommé par Humboldt « l’allée des volcans ». La cordillère des Andes est ici constituée de deux chaines parallèles, composée de hauts sommets volcaniques. Entre les deux il y a une vaste vallée d’altitude où l’on trouve la plupart des villes du pays. Du coup, la capitale est étirée de 40 kilomètres du nord au sud pour 5 kilomètres en moyenne d’est en ouest.

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Le centre historique est particulièrement bien conservé, c’est une des plus jolies villes des Andes, le reste de la ville est par contre à l’image des autres villes du continent, des barrios sans charme s’étalent sur des kilomètres.

On reste 4 jours dans la capitale, le temps de se remettre du décalage horaire et de s’acheter des vêtements chauds. La suite du programme ? Un voyage au bout du monde, direction le sud, direction la Terre de Feu. Mais on y est pas encore, on a prévu quelques étapes en cours de routes 😉

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Posted on: 6 juillet 2013Yo et Laeti

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