Cambodge

D’une capitale à une autre.

Phnom Penh.

Un petit point d’histoire:

« Les Khmers rouges ont pris le pouvoir au terme de plusieurs années de guerre civile. Entre 1975 et 1979, période durant laquelle ils dirigèrent le Cambodge, leur organisation à mis en place une dictature d’une extrême violence chargée, dans un cadre autarcique, de créer une société communiste sans classes, purgée de l’influence capitaliste et coloniale occidentale ainsi que de la religion. Le régime khmer rouge dirigé par Pol-Pot a causé la mort de plusieurs centaines de milliers de Cambodgiens, selon les estimations minimales.  Le Programme d’Étude sur le génocide cambodgien de l’université Yale évalue le nombre de victimes à environ 1,7 million, soit plus de 20 % de la population de l’époque. Chassés du pouvoir au début de 1979 par l’invasion vietnamienne du Cambodge, les Khmers rouges mènent ensuite une nouvelle guérilla, jusqu’à leur disparition à la fin des années 1990. »

A la fin des années 70, au plus fort de la révolution des Khmers Rouge, la ville a été vidée de ses habitants pour ne compter plus que 50000 personnes. Aujourd’hui, lorsque que l’on parcourt cette ville de 2 millions d’habitants les horreurs sont cantonnées aux musées, et il est très difficile d’imaginer ses gens si calmes et souriants se livrer à de telles horreursLe réseau de bus cambodgien étant centralisé sur la capitale, on sera passé en tout 5 fois à Phnom Penh que l’on commence à bien connaître. Une fois n’est pas coutume on aura visité musées,  pagodes, palais et marchés!

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Bangkok.

Une info pratique pour les voyageurs: nous quittons le Cambodge par avion, ainsi nous arrivons en Thaïlande avec un mois de visas. Car les frontières terrestres délivrent seulement un visa de 15 jours.

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Nous sommes donc de retour dans  la capitale Thaïlandaise, et quelle ville! Entre les rues étroites de Chinatown, les immenses centres commerciaux du quartier de Siam, le quartier chaud de Sukumvit, les bars de Kao San Road, les charmants canaux qui sillonnent la ville et les multiples quartiers des affaires. Bangkok est à l’image de la Thaïlande: très contrastée. Bangkok est aussi un paradis culinaire, il faudrait y vivre des années pour tout goûter!

Ça y est, nous avons terminé cette boucle en Asie du Sud Est, maintenant nous mettons le cap au sud, nous allons voyager d’île en île sur la mer d’Andaman et on peut déjà vous dire qu’on en a pris plein les yeux!

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Koh Rong

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Ah Koh Rong!  Ses longues plages de sable blanc, ses eaux turquoise et ses sandflies…cette île de vingt kilomètres de long se trouve à deux heures de bateau de Sihanoukville. On commence par passer deux jours chez Franck, un Sud-africain installé depuis 3 ans sur l’ile. Un type super, non seulement par sa gentillesse mais aussi par son indéniable don pour les burgers maison! Mais nous ne sommes pas venus sur kho rong pour nous gaver de « giant burger » mais bien pour tester notre nouvelle maison. Ma mère nous a apporté une tente toute neuve et nous avons hâte de voir de quoi elle a l’air. Frank nous conseille d’aller de l’autre côté de l’île  il y a une plage quasi déserte de 7km de long, d’un côté un petit ressort  et de l’autre un village de pêcheur. Parfait! On va se caler au milieu et on pourra aller se ravitailler si besoin. C’est tout de même avec  9 litres d’eau douce et des provisions que nous entamons la marche à travers la jungle. Ça monte bien puis ça descend super raide. Charger comme des mules et sous la chaleur tropicale, nos corps entame un processus de liquéfaction hors du commun! Une heure plus tard on déboule sur la plage, c’est une merveille!

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 On marche encore un peu et on pose nos sacs à l’ombre d’un arbre. Nous passons le reste de l’après-midi  à faire notre campement, on ratisse la zone et on trouve pas mal de choses utiles échoués sur la plage, on se fabrique une table, une penderie, on ratisse la zone et on apporte du sable pour poser nos fesses. C’est parfait ! On aurait pu se croire au paradis s’il n’y avait pas ces maudites sandflies! Pas plus grandes qu’un millimètre, ces créatures vampiriques nous piquent sans arrêts. Les boutons grattent affreusement et pendant des jours!

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 Notre premier repas n’est pas vraiment celui d’un naufragé. Pain, confis d’oignon, foie gras et vin rouge! La nuit n’est pas de tout repos on se réveille toutes les deux heures à cause des démangeaisons. On se réveille aux aurores pour se baigner dans le plus simple appareil avant de partir faire des emplettes au village situé en bout de plage. Juste avant d’y arriver on passe devant un étrange camp ou règne une activité qui dénote avec la torpeur des Khmers. On pose la question à ce qui semble être un régisseur, il nous répond en français que c’est un tournage de long métrage. Mensonge ! Çà n’a rien de secret, c’est le camp de base du tournage de Koh Lanta. Nous passons notre chemin et faisons nos emplettes au village.

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Le soir on arrive à attraper pas mal de crabes, c’est encore une belle soirée mais c’est la dernière, on a plus d’une centaine de piqûres chacun, il faut se rendre à l’évidence nous sommes en territoire ennemi. Nous repartons vers Phnom Penh pour voir une dernière fois Cecille et Cyril avant de partir pour Bangkok.

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A bicyclette! De Kompong Cham à Kratie.

Michèle était à  peine dans l’avion, que nous, nous avions rejoint Cécile et Cyril à  la gare de bus. Ils profitent d’un long week-end grâce à un des 32 jours fériés ! Oui, vous avez bien lu, le Cambodge compte 32 jours fériés et il faut savoir que lorsqu’ils tombent le week-end ils sont décalés au lundi !

Tous les 4 nous priment la direction de Kompong Cham, pour y louer des vélos, l’idée est de parcourir 130 km le long du Mékong pour rejoindre Kratie. Bon, à première vue c’est le genre de région où l’on ne s’attend pas à de la haute gastronomie, à la descente du bus on a le choix entre poussins grillés, cafards frits et mygales gratinées !

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Au Lazy Mekong, bar-resto et GH, nous trouvons des bicyclettes, les vélos des mecs n’ont pas de vitesses ! Mais bon… Les selles ont l’air pas trop mal. Vers 9 heures, après le petit déjeuner, nous donnons les premiers coups de pédale, il fait déjà un bon 35 degrés, ça promet ! Un tour au marché pour sangler nos sacs, et nous nous retrouvons sur une jolie route bitumée, jalonnée d’arbres nous faisant de l’ombre. Suite à un arrêt pour boire un jus de cannes à sucre bien frais, que l’on surnommera « jus de Bambou » pour se donner  de l’énergie, on tombe sur un tuktuk accidenté dans le fossé. Nos hommes prêtent mains fortes pour essayer de dégager l’engin. Des poules sont accrochées par les pattes à la maudite carriole, toutes coincées elles vivent un sale moment mais de toute façon, elles finiront au BBQ.

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Un peu plus tard l’asphalte laisse place à une piste poussiéreuse, le soleil est au zénith et nous n’avons plus de zone d’ombre. Crevaison à l’arrière du peloton! Cécile a un pneu à plat  mais par chance 200m plus loin il y a un « garage ». Deux rustines pour 1000 riels soit 25cts! Et nous voilà repartis.

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A la fin de cette première journée nous arrivons dégoulinants de sueur à Khum Trea, cette halte arrive au bon moment car les premiers « j’ai mal au cul » d’une longue série commencent à fuser, c’est que nos montures ne sont pas vraiment faites pour ce genre de parcours. Cette petite ville à l’écart des circuits touristiques, possède tout de même deux guests houses. La première est complète, non sans mal, nous finissons par trouver la deuxième. L’accueil n’est pas très chaleureux et Cécille et Cyrile qui ont des bases de Khmer comprennent lors d’un échange entre les propriétaires l’équivalent de  « c’est des farang, on leur met le prix fort», la négociation se solde par un échec mais il faut bien que l’on dorme et surtout qu’on se lave, nous prenons les chambres pour deux fois leurs prix. La fin d’après-midi se déroule au bord du Mékong, dans une petite gargote, nous sommes les seuls voyageurs à des kilomètres à la ronde et c’est une sensation agréable.

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Deuxième jour.

Une sensation agréable n’est pas l’expression idéale pour qualifier notre réveil, en dépit du bon sens, les propriétaires de la guest house libèrent une dizaine de coqs vers 5h du mat afin que ceux-ci puissent délicatement chanter au pied de notre porte, on a pourtant l’habitude du chant des bestiaux mais là  ce n’est vraiment pas supportable, mes premières pensées sont d’en tuer un pour l’exemple et d’utiliser le sang de la bête afin d’écrire des obscénités sur tous les murs de la chambre. Au lieu de ça je devrai me contenter d’un long regard noir en direction de la patronne toujours aussi nonchalante, nos compagnons de route sortent de leurs chambres aussi ravis que nous. La suite de la journée sera superbe, un bac nous emmène sur la rive Est ou alternent villages de confession musulmane et bouddhiste. Il est intéressant de passer de l’un à l’autre car la vie des village et de leurs habitants est bien différent selon la religion. Par contre, s’il y a un truc qui ne change pas, ce sont les « hello » lancés à la pelle par tous les enfants que nous croisons. D’ailleurs en parlant d’enfant on a vu une scène surréaliste ou une gamine jouait avec un couteau collé au visage !

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 Après 80 bornes sur ses petites bicyclettes de ville, le mal de cul devient un sujet récurrent. Le soir nous trouvons une jolie GH et allons prendre un apéro bien mérité les pieds dans le fleuve.

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Le dernier jour.

Les 30 derniers kilomètres sur nos montures défilent assez vite. Nous arrivons à Kratie en fin de matinée. Pour ce qui est de l’après-midi ce sera repos et fabrication d’un réchaud pour Cécile et Cyril. Nous rentrons tous à Phnom Penh le lendemain et montons cette vidéo avant de nous quitter.

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Kampot et Rabbit island.

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A Kampot, au bord de la rivière, toujours accompagnés de Michèle, nous nous installons dans un bungalow bordé de bananier, ça change des rues bruyantes de Siam Reap! On loue des vélos pour visiter les alentours. A peine sorties de la ville, des enfants accourent de nulle part et crient « hello ! Hello ! ». Notre visite fait de l’effet !

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Nous longeons les marrais salants et traversons des petits villages, Michèle est marquée par la pollution et le nombre de déchets présents dans la nature, il est vrai que depuis notre départ nous nous y sommes plus ou moins habitués et nous ne payons plus vraiment intentions aux détritus. Malheureusement la population n’est pas éduquée à l’écologie et le gouvernement n’a ni les infrastructures, ni les moyens  pour gérer le traitement des déchets.

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Plus tard nous allons diner en ville et à la sortie du resto on tombe nez à nez de nos 4 suédois de la boucle de Ta Kahek! Le lendemain, après une heure de tuktuk tape cul, nous visitons une grotte avec pour guide une adorable fille de 12 ans qui parle anglais et  français

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Nous avions réservé une sortie sur la rivière auprès de l’hôtel, nous nous attendions donc à une embarcation remplie de vacanciers voulant faire la même petite escapade (qui est conseillé dans tous les guides de voyage que nous avions lu), à la place c’est avec plaisir que l’on a vu arriver le bateau de Capitain Chims…avec trois jolis transats rien que pour nous !

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Avant de rentrer à Phnom Penh, il faut bien que l’on passe une nuit sur une ile, ça tombe bien Rabbit Island situé juste en face de Kep propose des petits bungalows rudimentaires aux pieds des cocotiers. Le trajet en bateau a été chaotique! Beaucoup de roulis et surtout le moteur s’arrêtait toutes les 30 secondes ! Ni une ni deux Michèle enfile son gilet de sauvetage !

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Nous arrivons en fin de compte sur l’ile du Lapin. Nous y passons 24h, bouffes, baignade et ballade sur la plage ainsi que massage khmer à l’huile de noix de coco pour Michèle qui réattaque le boulot dans quelques jours, la pauvre. De retour à Phnom Penh, on termine par la visite du palais royal et l’achat de quelques souvenirs. Depuis son arrivée 12 jours se sont écoulés, on s’est bien amusé en tout cas. Il est déjà temps pour Michèle de reprendre l’avion. Quant à nous, nous partons rejoindre Cécile et Cyril pour faire du vélo…

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Siam Reap et le village sur pilotis de Kompong Pluk

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Les temples, ça c’est fait ! Avant de quitter Siam Reap pour la côte, nous profitons d’un diner spectacle avec des danses traditionnelles et le lendemain nous partons faire un tour de bateau sur les rives du lac Tonle Sap. Nous sommes à la saison sèche, le niveau de l’eau étant 8 mètres plus bas que lors de la mousson, les habitations laissent apparaitre leurs impressionnantes échasses, on se sent tout petit au milieu de ce village !

En longeant la rivière en direction du lac, dans une eau plus que boueuse nous apercevons les hommes pêchant au filet,  les femmes lavant le linge et les enfants pataugeant pour se rafraichir.

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Arrivé sur le lac, notre jeune capitaine amarre le bateau sur un restaurant flottant, nous y dégustons du poisson du lac, et non, la couleur de l’eau ne nous fait pas peur !

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Après cette agréable journée nous repartons vers Siam Reap que nous avons tous hâte de quitter pour l’atmosphère plus détendue de Kampot.

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Les temples d’Angkor.

Le 17 février nous quittons Saigon pour Sihanoukville au Cambodge, nous devons y passer une petite semaine en attendant que ma mère (Yohann) atterrisse à Phnom Penh. Nous arrivons tard, on ne se pose pas trop de questions et nous prenons la première guest house qui se trouve sur notre chemin, un petit tour de nuit sur la plage principale nous suffit pour dresser un carton rouge à la ville, plage sale, beaucoup trop d’Australiens tatoués de la tête aux pieds et peinturlurés en fluo, un groupe de gros russes se faisant tripoter par des filles de joie, allez on se casse! Le lendemain matin nous décidons de nous rendre sur la plage d’Otres à 5 km de là et bien plus calme. Là, on a fait une journée de snorkelling sur les iles alentour, sinon le reste du temps est consacré à manger des langoustes, se baigner, regarder le coucher de soleil et surtout à ne rien faire, il faut dire que nous avons rarement connu une eau aussi chaude, 32 degrés! Cette semaine aura vu les symptômes de la dengue disparaître complètement, on est d’attaque pour reprendre la route.

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A Phnom Penh nous avons était reçu chez Cécille et Cyril rencontrés 5 mois plus tôt sur les pentes du Thorong La Pass, dans la région de l’Annapurna. Nous avons forcément beaucoup de choses à nous raconter, la soirée se termine tard autour d’un verre de Jack Daniels!

Il est lundi 10 h, maman (de Yohann) arrive comme prévu, après les retrouvailles nous faisons un tour dans les marchés de la capitale, ici la saison sèche bat son plein, il fait 38 degrés sans un brin de vent, bienvenu! Dans sa valise elle nous ramène du vin, du saucisson et du camembert (merci  Marie Claude et Caro pour les petites courses). Cet instant terroir est une aubaine pour nos papilles. Miam, Miam…

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Nous décidons de commencer ses vacances avec la visite des célèbres temples d’Angkor. Pour l’aspect historique, en gros, de l’an 800 à 1200 l’empire Khmer régnait sur une grande partie de l’Asie du sud-est, la ville d’Angor Tom était à l’époque la plus grande ville du monde. Pour un roi, il était de bon ton de construire un (ou plusieurs) temple plus grand que celui de son prédécesseur. Faut dire que les éléphants et les esclaves étaient de la main-d’œuvre bon marché. En tout, une centaine d’ouvrages splendides sont disséminés dans toute la région.

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 Le premier jour nous décidons d’éviter les temples les plus connus et faisons le « grand circuit », notre Tuktuk nous transporte d’un temple à l’autre, tous plus grands les uns que les autres. Nous nous attendions à voir des petites ruines mais certaines pyramides (que les khmers nommaient modestement « temple-montagne ») ont une hauteur d’une trentaine de mètres, ah oui donc ça ce sont les petits temples, ça promet!

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Le lendemain, 40 degrés et toujours pas de vent ! Nous allons voir le coucher de soleil à l’Ankgor Vat, le plus grand et majestueux temple d’Angkor. Le travail de sculpture de la pierre que l’on peut observer sur les bas-reliefs et particulièrement sur une gigantesque fresque, représente batailles, légendes et vie quotidienne.

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Le dernier jour nous partons cette fois-ci au lever du jour pour visiter les ruines d’Angkor Tom et du Bayon, le temple aux 216 visages. Là-bas, sur un malentendu nous avons perdu notre Tuktuk, perdre son tuktuk à Angkor c’est un peut comme perdre un taxi jaune à New-York, ce n’est pas le top. Finalement ce n’est qu’après deux heures de recherches et l’aide précieuse d’un autre chauffeur que nous le retrouvons.

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 On en a pris plein les yeux pendant ces trois jours mais notre templomètres indique maintenant un taux de saturation de 100%.

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