Chili (2008)

Torres Del Paine

Après une nuit improvise dans une station service au milieu de rien, nous avons été pris en stop par un ami de Jorge et Jaime, deux argentins qui habitent Brest et qui connaissent ma mère et celle Bertrand…le monde est petit!! Puis nous avons passé la frontière chilienne et trouvé une personne qui nous à gentiment emmené a l’entre du Parc. Le trek dure 6 jour mais Mathieu a attrapé une tendinite sur chaque tendons d’Achille, nous partons donc doucement pour rejoindre le camp au pied des torres qui s’élèvent a la vertical a 2800 m au dessus des plaines patagoniennes.

Le lendemain matin nous sommes monté au mirador avec Florent que nous avons déjà rencontré sur le sommet du Villarrica ainsi que à Pucon, Valdivia et El Chalten.

Il nous faut rejoindre le campamento Italiano a 22 km de la en contournant le massif et le lac Norsdjenshold. Le panorama change et nous pouvons enfin voir les Cuernos et le Paine Grande ( 3200m) recouvert par un glacier. Le granite beige surmonté par les roches sédimentaires sombres des Cuernos sont impressionnants.

Mathieu ne peut plus avancer que à pat d’escargot et l’entrée du parc est trop loin pour faire demi tour, je le perd de vue et en le recherchant je perd aussi le chemin. Je me retrouve à devoir traverser des torrents, escalader des blocs et traverser des buissons piquant…la routine. Tout ça pour le retrouver sur une plage mais je suis heureux de voir qu’il tient encore debout. Nous arrivons finalement au camp après une très longue journée de marche.

Au matin il nous faut encore parcourir 8 km pour prendre le catamaran pour la sorti du parc. Il nous reste encore plein de choses a voir, le glacier Grey, le vallée des français… cela nous fait une excuse pour revenir!!


Un noel en emotion !!!

En guise de cadeau de noel et pour finir en beaute le Chili nous avons decides de faire un trek de trois jours sur le volcan Puyehue.

Le premier jour:

balade d’acclimations nous parcourons 10 kms et 1000 metres de deniveles dans la foret et deja des petites courbatures se font sentirent…

Deuxieme jour:

le jour le plus long depart a 7h30 apres avoir dormi au refuge a 1200 metres. Au programme de la journee le sommet du volcan et l’ouverture de la route des francais pour rejoindre une series de cascades dans la foret, un chemin encore non exploite que nous decidons d’inaugurer.

Au départ tous ce passe pour le mieux nous arrivons au sommet a 2240 mètres dans les temps , vue splendide sur le Chili, l’Argentine,la Patagonie et le cratère qui resulte de l´ explosion de 1960, nous ne restons pas longtemps il nous reste encore du chemin a parcourir.

Et c’est a ce stade de l’aventure que ça se corse, si la route des français n’existe pas c’est qu’il y a une bonne raison et nous l’avons compris a nos dépends. Il nous fallait faire le tour du sommet pour rejoindre le sentier des Américains.Pour résumer ils nous a fallut traverser une multitude de canyon de plus en plus grand et difficile d’accès, des glaciers, des torrents et des ronces ce qui vous vous en doutez n’a pas été qu’une parti de plaisir.

Tout ca pour rejoindre la route des américains, un semblant de chemin utilise uniquement par des vaches, les pumas et les touristes désireux de se perdent dans la montagne. Et c’est justement a se moment la que nous nous sommes trompes de chemin. Après avoir marches 3 bons kilomètres pour rien nous avons enfin trouve un autre semblant de chemin pour descendre dans la vallée a travers une foret dense et hostile, les fortes chutes de neige de l’hiver dernier on abattu moultes arbres et bambous ce qui a rendu la descente beaucoup plus intéressante.

Nous arrivons dans la vallée a 9 heures et demi complètement dépités a ramasser a la petite cuillère. Nous étions le 24 décembre ( enfin c’est ce que l’on croyait), donc après 14 heures de marche, 25 kilomètres, une ascension, une vingtaines de canyon et une traverse de foret vierge…nous avons apprécier notre repas de Noël fait de riz, de thon et de fromage ainsi qu’un the a la menthe avec du sucre. Nous campons au bord du la rivière Gol-Gol et nous faisons un jolie feu.

Troisieme jour.

C’est Noël, nous partons seulement vers midi pour parcourir les 18 kilomètres qui longent la rivière afin de rejoindre l’entre du parc car nous n´avons presque plus de vivres.

La bonne nouvelle était que le chemin était plat plus ou moins dégager et agrémenté de cascades. Les mauvaises étaient les ampoules et les courbatures…nous arrivons en début de soirée, Miguel le garde du parc nous offre un coca frais ( j´en rêvait depuis trois jour) et des pâtes pour Noël…

Valdivia

Après l´ascension du Villarrica nous nous sommes offert 2 jours a Valdivia, une ville situe au bord de mer. A la descente du bus nous avons rencontres un Auvergnat avec qui nous sommes allés camper. Le lendemain nous avons visites un fort, le marche au poissons ( avec des lions des mers) et nous sommes prélassés sur la plage…

Le volcan Villarrica

Lundi nous sommes donc partit a l’assaut de ce volcan en activité de 2847 mètres. Après un passage a l’agence pour s’équiper de crampons, piolet, moufles et d’une petite luge, nous avons pris le transport de 15h pour la station de ski au pied du volcan situé à 1200 mètres.

Nous croisons les dernières personnes qui descendent du sommet maintenant, nous sommes les seuls sur le volcan. Très vite les crampons et le piolet deviennent obligatoires, la pente est forte et glacée.

Nous arrivons a une vielle sortie de téléphérique qui a brulée lors de la dernière éruption et nous montons la tente. Le vent souffle fort et il nous faut découper des blocs de glaces pour s’en protéger.

Après tant de labeur le coucher de soleil est une sacre récompense…

La nuit et froide et le vent nous empêches de dormir, le réveil sonne a 5h du matin, nous avons pus dormir que 2h mais il faut y aller. Nous pouvons admirer avant de partir le levé de soleil sur la mer de nuages.

Il nous reste 900 mètres a monter, les jambes ainsi que les sacs se font de plus en plus lourds avec l’altitude.

Et nous voila a 2847 mètres, il est 9h quand nous arrivons au sommet, les premiers, avec une vue sur toute l` Araucanie et ses volcans. Il nous faut rester sur nos gardes car les vapeurs du lac de laves (invisibles car trop profond, dommage…) sont très dangereuses.

Après 2h et un pique-nique sur le cratère nous prenons notre luge et redescendons le volcan dans une sorte de piste de bobsleigh en 20 minutes…trop bon.

Aujourd’hui nous sommes a Valdivia, au bord de la mer et on peut vous assurer qu’on a mal partout.

Pucon et le Villarrica

Nous sommes arrives samedi a Pucon au sud du Chili avec Katu et Victor dans leur petite maison de campagne. Un site magnifique le plus vert que nous avons eu depuis le debut, Victor nous a fait faire un tour de 4×4 ou nous avons fleurtés avec le paysage. Nous avons quittes hier Katu et Victor pour retrouver un français Thomas, que nous avons connus a San Pedro.

Nous partons faire aujourd’hui la chose qui nous obsède depuis notre arrives a Pucon, la montée
du volcan Villarrica. Nous commençons donc l’ascension de Pucon au pied du volcan pour dormir dans la tente que nous venons d’acheter et a l’aube nous grimperons le sommet.

Canon Del Maipo et Valparaiso

Voici quelques photos du Canon del Maipo situe a une cinquantaines de kilomètres de Santiago. Nous avons grimpes la montagne surplombant le village de San Juan sous un soleil de plomb.

Hier nous sommes allés a Valparaiso ville classe au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous y avons visités la maison de Pablo Neruda, célèbre poète et ambassadeur chilien, mais aussi le port avant de sombrer dans le rhum et une débauche innommable dont nous avons du mal de nous rappeler et nous relever.

Santiago

Nous revoilà après tant de jours sans donner de nouvelles. Nous sommes a Santiago chez Katu et Victor, tout se passe pour le mieux. Le contraste avec la Bolivie est stupéfiant, Santiago est une ville magnifique et nous y sommes accueillis comme des princes. Le temps est au beau fixe et nous prenons du bon temps entre le centre ville et la piscine. Nous avons fêtés l’anniversaire de Thomas et fait découvrir le Biskit au chilien mais les bretons reste maitres en la matière.