Patagonie

De Pucon à Bariloche: des fêtes et des lacs.

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Noel approche, mais ici c’est l’été, il fait beau et chaud on pense plutôt à manger une glace et faire un barbeuk malgré les pères noëls en short et lunette de soleil qui se promènent dans les rues marchandes! Le 24 en début d’après midi on s’organise avec les voisins du camping de Pucon. Marcelo, un chilien, supervise les courses et nous nous retrouvons donc avec 3 kg de viandes par personne : normal! Asado y vino, évidemment pendant 2 jours on abuse un peu…alors on se met en direction de l’Argentine où l’on va se mettre au vert en attendant le nouvel an!

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Notre première étape c’est Junin de los Andes, capitale de la pêche à la truite, et justement pour noël on s’est offert une canne à pêche ! Il paraîtrait que la Patagonie grouille de truites et de saumons. Le problème c’est que nous la pêche en rivière, on ne connait pas trop alors on observe les gens par la même occasion on apprend qu’en Argentine il faut un permis de pêche, comme d’habitude en Amérique du sud il y a un tarif spécial pour les étrangers et en plus tu ne peux pas manger le poisson que tu pêches : un concept qui nous plait pas beaucoup! Alors comme il y a pas mal de contrôle et que l’amende pour pêche illégale peut monter assez haut on attend des endroits plus isolés ou de retourner au Chili où c’est complètement libre!

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On fait du stop sur la route 40, sur la fameuse route des 7 lacs entre San martin de los Andes et Bariloche, on se fait déposer à Villa Traful où l’on restera 2 jours au calme. Nous montons 1000 mètres de dénivelé pour aller au sommet du Cerro Negro afin d’avoir une vue panoramique sur le lac. Le vent se lève soulevant de la cendre déposée par  le Cordon Caulle, un volcan se trouvant de l’autre côté de la cordillère entré en éruption en 2011. En quelques minutes le ciel se voile. De retour à la tente on constate que la cendre se loge dans le moindre interstice ! Et encore cela n’est rien à coté de ce qu’a vécu la population lors de l’éruption, la cendre leur a pourri la vie pendant plusieurs mois. Imaginez : plus de culture, plus d’herbe pour le bétail, plus de touristes, les moteurs s’encrassent, les poumons aussi…

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Quitter Villa Traful en stop n’est pas chose facile ! 4 h a tendre le pouce, faire des sourires, des coucous… tout en mangeant la poussière soulever par un vent patagonique!  Jusqu’à ce que Paula et Roberto aient pitié de nous et nous fassent monter dans leur petite voiture. Nous sommes tout compressés avec nos sacs sur les genoux mais on est content! Nous partageons le maté et nos histoires de vie pendant les 3h de route jusqu’à Bariloche.

A Bariloche les campings sont à l’extérieur de la ville et puis le nouvel an arrive alors après trois semaines à dormir dans la tente, on préfère se trouver une bonne auberge! Nous retournons là où Yohann avait passé le nouvel an 6 ans auparavant.
Nous rencontrons les nouveaux propriétaires de la  « Bolsa del deporte », Marina et Facundo, ils ont repris le lieu il y a quelques mois et sont super sympas. A peine arrivés on se sent comme à la maison, la table de ping-pong, le petit jardin, la petite cabane et un espace hyper convivial. On est resté 6 jours et on n’avait vraiment pas envie de partir !

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Le Parc Nahuel Huapi.

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Vous en avez marre du Blabla sur nos montagnes? Alors on va faire court. Pour bien commencer l’année nous sommes partis marcher près du Cerro Cathédrale (2405 m) et de ses magnifiques aiguilles. Trois jours de marche, 38 km, 1700 mètres de montée et de descente, un vent bien patagonique, des cailloux et une rencontre qui change notre programme. Anthony qui voyage seul, nous parle d’une frontière pédestre qui relie l’Argentine aux rives du Pacifique au Chili, une quasi traversée des Andes dans sa largeur, ça sent l’aventure, et ça, ça nous plait ! A suivre…

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Ushuaia, tierra del fuego

Et oui nous voila au bout du monde!! On s’était fixer un but, dormir toujours plus au sud mais maintenant ça va être compliqué…

Le stop marche toujours aussi bien et les gens sont toujours aussi sympa, hier le couple qui nous a déposé au camping d’Ushuaia nous a carrément laisser leur adresse et leur tel au cas ou nous aurions un problème et invité a passer quelques jours chez eux… Dur de faire mieux niveau hospitalité!

Au camping nous avons rencontré trois Québécois avec qui nous avons bu un coup et assisté au lever de soleil… magnifique!

Demain nous allons au parc d’Ushuaia pour faire un tour dans les montagnes et nous contons partir pour l’Uruguay apres demain. Il va nous falloir au mieux une semaine pour rejoindrent Buenos Aires en stop (3055 kilomètres). En esperant se faire prendre par des gens encore plus sympathiques… Mais ca va etre dur.

Torres Del Paine

Après une nuit improvise dans une station service au milieu de rien, nous avons été pris en stop par un ami de Jorge et Jaime, deux argentins qui habitent Brest et qui connaissent ma mère et celle Bertrand…le monde est petit!! Puis nous avons passé la frontière chilienne et trouvé une personne qui nous à gentiment emmené a l’entre du Parc. Le trek dure 6 jour mais Mathieu a attrapé une tendinite sur chaque tendons d’Achille, nous partons donc doucement pour rejoindre le camp au pied des torres qui s’élèvent a la vertical a 2800 m au dessus des plaines patagoniennes.

Le lendemain matin nous sommes monté au mirador avec Florent que nous avons déjà rencontré sur le sommet du Villarrica ainsi que à Pucon, Valdivia et El Chalten.

Il nous faut rejoindre le campamento Italiano a 22 km de la en contournant le massif et le lac Norsdjenshold. Le panorama change et nous pouvons enfin voir les Cuernos et le Paine Grande ( 3200m) recouvert par un glacier. Le granite beige surmonté par les roches sédimentaires sombres des Cuernos sont impressionnants.

Mathieu ne peut plus avancer que à pat d’escargot et l’entrée du parc est trop loin pour faire demi tour, je le perd de vue et en le recherchant je perd aussi le chemin. Je me retrouve à devoir traverser des torrents, escalader des blocs et traverser des buissons piquant…la routine. Tout ça pour le retrouver sur une plage mais je suis heureux de voir qu’il tient encore debout. Nous arrivons finalement au camp après une très longue journée de marche.

Au matin il nous faut encore parcourir 8 km pour prendre le catamaran pour la sorti du parc. Il nous reste encore plein de choses a voir, le glacier Grey, le vallée des français… cela nous fait une excuse pour revenir!!


Perito Moreno…

Après notre périple d’El Chalten nous voulions voir le glacier de Perito Moreno un des plus beau glacier du monde, pour cela nous avions encore 220 kilomètres a parcourir et nous avons commences le stop à 7 heures du soir, c’est un peut tard mais la chance est toujours avec nous. Après 1 heure d’attente et 6 voitures, deux grecques d’une cinquantaine d’années et leur chauffeur s’arrête pour nous prendre en direction d’El Calafate. Après une heure de route la sympathie s’installe dans la voiture et nous nous faisons inviter au restaurant. La un bébé lama domestique nous attendait et à presque manger avec nous, superbe, « la suerte ».

Aujourd’hui nous sommes allés voir le glacier toujours en stop et nous avons fait l’aller retour avec une famille qui nous a offert le sandwich, la boisson, le mate… Le rêve…

Le glacier est indescriptible, une montagne de cinquantaine de mètres de haut sur 5 kilomètres de large et 14 kilomètres de profondeur autant dire un gros glaçon pour un bon whisky…

Nous avons eu la chance de voir quelques sérac se détacher par endroit, la chute est spectaculaire mais le pire c’est le bruit. Seul bémole une pluie légère et un vent glacé…

Nous contons partir pour Puerto Natales demain, pour visiter le parc de Torres del Paines , enfin tout depend la soirée (faut pas rigoler aujourd’hui c’est samedi).

El Chalten et le trek autour du Fitz Roy.

Luis nous dépose à El Chalten, il fait gris, froid et le vent souffle encore très fort….Il est impossible de voir le Fitz Roy surnommé par beaucoup de gens « La plus belle des montagnes… » et on nous annonce qu’il est rarement visible.

Le lendemain matin, plus de vent, il pleuviote mais des coins de ciel bleu apparaissent. Nous partons tout de suite vers le Cerro Tore (3000m) et son lac. La chance est avec nous et le ciel est de plus en plus clair, Le Cerro Tore se découvre…

Nous ne restons pas longtemps, le Fitz Roy est surement visible. Mais il nous faut contourner une montagne pour le voir et nous ne voulons pas le rater! Nous avons déjà parcourus 11km et il nous en restent 10 pour l’apercevoir, nous les parcourons en 1h30 avec un rythme infernale tout en profitant de lacs splendides.

Le Fitz Roy, haut de ses 3400 mètres offre un spectacle indescriptible. Nous campons au bord du lac et assistons au couche de soleil.

La nuit est très froide mais le lendemain le temps est encore superbe. Une monte d’une heure nous amène au pied de la montagne pour la voir de plus près. Nous faisons le tour du lac glaciaire pour observer des chutes de séracs dans un lac en contrebas, le glacier craque avant de gronder et lâcher ses glaces dans le vide…

Nous redescendons petit déjeuner au campement puis allons voir un autre glacier .

Nous rentrons ravies a El Chalten par une vallée superbe. Encore une journée a 25 bornes…


Demain nous quittons El Chalten pour le Glacier Perito Moreno et en profiter tant qu’il est encore la…

Le stop : la grande aventure !!!

Nous avons décidés après avoir fais les comptes qu’il fallait faire du Stop, pour économiser mais aussi pour faire de nouvelles rencontres. Donc le paris est de parcourir toute l’Argentine a dedo et pour le moment la chance est encore avec nous. Voila une infime parti de notre péripétie :

Après être rester deux jours dans un bled au milieu du désert Patagonien, contre notre plein grès, bien évidement, nous nous faisons prendre par un camionneur chilien qui nous dépose en plein milieu du désert, la un vent épouvantable nous fouettent le visage et nos seul compagnons de route sont des ossements de tête de moutons (bref la joie), nous décidons de casse la croute.

C’est a ce moment que notre messie est arrive, Luis, un homme d’une cinquantaine d’année nous prend en Stop, il nous amène 200 kilomètres plus loin, nous offre des cerises enfin super. Nous parcourons avec un autre camionneur encore une centaine de kilomètres pour dormir dans un petit camping privée sur la cote.

Le lendemain toujours ce même vent et cette poussière épouvantable nous nous faisons prendre par un camionneur qui nous met a l’arrière du camion avec sa cargaison de pneu faute de place a l’avant et nous dépose 100 kilomètres plus loin, nous sommes a 1000 kilomètres de notre but : El chalten, nous décidons de casse la croute…

Et c’est la que notre messie : Luis s’arrête et cri VIVA FRANCIA, VAMOS !!! Yo lui demande sa direction et comme par magie il répond El chalten…Luis écoutait la même chanson que la veille. Que de coïncidences…

Moralité casse la croute rencontre un messie..

Cero Campanario

Voici quelque photo de Bariloche et de ses environs, la vue du cero Campanario, situe a quelques minutes en bus de la ville, est a couper le souffle…

Nous risquons de ne pas pouvoir nous connecter avant un long moment car nous partons en stop sur la route 40 pour rejoindre El Chalten a plus de mille kilomètres au sud. Au endroits les plus recules, il est possible d’attendre plusieurs jours sur cette route avant de croise un véhicule ( nous partons avec 3 kilo de pâtes).

Ciao.

Un noel en emotion !!!

En guise de cadeau de noel et pour finir en beaute le Chili nous avons decides de faire un trek de trois jours sur le volcan Puyehue.

Le premier jour:

balade d’acclimations nous parcourons 10 kms et 1000 metres de deniveles dans la foret et deja des petites courbatures se font sentirent…

Deuxieme jour:

le jour le plus long depart a 7h30 apres avoir dormi au refuge a 1200 metres. Au programme de la journee le sommet du volcan et l’ouverture de la route des francais pour rejoindre une series de cascades dans la foret, un chemin encore non exploite que nous decidons d’inaugurer.

Au départ tous ce passe pour le mieux nous arrivons au sommet a 2240 mètres dans les temps , vue splendide sur le Chili, l’Argentine,la Patagonie et le cratère qui resulte de l´ explosion de 1960, nous ne restons pas longtemps il nous reste encore du chemin a parcourir.

Et c’est a ce stade de l’aventure que ça se corse, si la route des français n’existe pas c’est qu’il y a une bonne raison et nous l’avons compris a nos dépends. Il nous fallait faire le tour du sommet pour rejoindre le sentier des Américains.Pour résumer ils nous a fallut traverser une multitude de canyon de plus en plus grand et difficile d’accès, des glaciers, des torrents et des ronces ce qui vous vous en doutez n’a pas été qu’une parti de plaisir.

Tout ca pour rejoindre la route des américains, un semblant de chemin utilise uniquement par des vaches, les pumas et les touristes désireux de se perdent dans la montagne. Et c’est justement a se moment la que nous nous sommes trompes de chemin. Après avoir marches 3 bons kilomètres pour rien nous avons enfin trouve un autre semblant de chemin pour descendre dans la vallée a travers une foret dense et hostile, les fortes chutes de neige de l’hiver dernier on abattu moultes arbres et bambous ce qui a rendu la descente beaucoup plus intéressante.

Nous arrivons dans la vallée a 9 heures et demi complètement dépités a ramasser a la petite cuillère. Nous étions le 24 décembre ( enfin c’est ce que l’on croyait), donc après 14 heures de marche, 25 kilomètres, une ascension, une vingtaines de canyon et une traverse de foret vierge…nous avons apprécier notre repas de Noël fait de riz, de thon et de fromage ainsi qu’un the a la menthe avec du sucre. Nous campons au bord du la rivière Gol-Gol et nous faisons un jolie feu.

Troisieme jour.

C’est Noël, nous partons seulement vers midi pour parcourir les 18 kilomètres qui longent la rivière afin de rejoindre l’entre du parc car nous n´avons presque plus de vivres.

La bonne nouvelle était que le chemin était plat plus ou moins dégager et agrémenté de cascades. Les mauvaises étaient les ampoules et les courbatures…nous arrivons en début de soirée, Miguel le garde du parc nous offre un coca frais ( j´en rêvait depuis trois jour) et des pâtes pour Noël…