Laguna

Le Salar d’Uyuni et le sud Lipez.

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Nous débarquons à Uyuni en milieu d’après-midi. A peine sortis du bus, nous croisons des têtes déjà vues sur la route, ils nous indiquent l’hôtel bon marché puis l’agence pas cher pour organiser nos prochains jours. Nous voici tous inscris dans la même agence, Julien, Salomé et Clem un couple de Français, Alex et Goshka un couple Italiano Polonais. On monte tous dans un 4×4 pour un circuit de trois jours.

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Jour 1:

Premiers kilomètres sur le désert de sel c’est grand, c’est salé, c’est impressionnant ! Notre chauffeur s’appelle Willfredo (ce n’est pas une blague), il nous dépose sur les pentes du Tunupa, un volcan haut de 5321 mètres situés en bordure du Salar. De là, nous partons avec un petit vieux du coin, visiter une grotte où sont entreposées des momies depuis l’an 1200. Puis nous allons à pied jusqu’au mirador du volcan qui nous offre une vue splendide sur son cratère multicolore mais surtout une vue panoramique sur le Salar! 12000 Km² de sel, ça te calme.

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Mais que fait une mer de sel au milieu du désert ? Le Salar d’Uyuni est ce qui reste d’un immense lac qui, il y a 20000 ans recouvrait une bonne partie de la Bolivie et comprenait alors le lac Titicaca et la Paz. Le climat à change, l’eau a commencé à s’évaporer et petit à petit la concentration en sel a augmenté et il s’est déposé dans les zones les plus basses.

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Jour 2:

Quand les Andes ont décidé de t’en mettre plein la vue, elles ne font pas les choses à moitié. On quitte le Salar pour monter à environ 4500 m dans une des régions les plus hostiles de la planète. L’Atacama, le désert le plus sec du monde, battu par des vents glacials et parsemé d’une centaine de volcan. Et par endroits, il y a ces lagunes, d’une beauté incroyable où viennent se nourrir les flamants roses.

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Jour 3:

On passe par la zone géo-thermale de sol de Mañana, où l’on peut observer des geysers puis nous continuons notre route vers la frontière Chilienne pour déposer Alex, Goshka, Salomé et Clem. Ici plus rien ne pousse, la rudesse du climat et les récurrentes éruptions interdisent presque la présence de vies. On se dit au revoir à la laguna Verde au pied du volcan Lincancabur (5919 m) et on repart avec ce bon vieux Julien à Uyuni.

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Le trek de Quilotoa

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Première étape à Latacunga, une ville sans grand intérêt à une centaine de kilomètres au sud de Quito. A l’Hôtel on fait connaissance de Mélanie une Suissesse et de trois Allemands, Lars, Martin et Sarah. Marcher à deux c’est bien, mais à 6 c’est encore mieux! Alors le lendemain, on part tous ensemble à la Laguna Quilotoa pour un trek de trois jours. La laguna est en fait un vaste cratère volcanique rempli par un lac. Le premier jour nous faisons le tour du cratère, ce qui, contenue des 3900 mètres d’altitude et de notre faible acclimatation n’est pas aisé. Le jour suivant nous traversons des cultures de lupin, un village et un ravin et après une marche de 5h nous arrivons au village de Chugchilan.  On y fera la rencontre de deux Français, Moira et Alban. Les Allemands s’arrêtent là et vont à Baños.

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Nous autres francophones repartons pour une journée de marche supplémentaire. Cette journée sera  superbe au point de vue des paysages mais plus compliqué niveau orientation! Le gérant de l’auberge Cloud Forest  à Chugchilan (Allez-y, c’est  une bonne adresse !), nous a dessiné une « carte » qui nous doit nous permettre de ne pas nous perdre et de rejoindre le village d’Isinlivi.

On se met en route en descendant dans la Quebrada de Toachi, dans le fond de ce canyon nous débouchons sur un village et commençons à longer la rivière. Jusque-là pas de souci, la suite s’avère un peu plus compliquée.

La carte :

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Sans surprise « la carte » se révèle un peu légère !

Le pont :

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Premier détour, on traverse un vieux pont genre vraiment pourri, quelques mètres plus loin on s’enfonce dans les marécages. On repart dans l’autre sens, on passe un autre pont, on monte sur une colline, ce n’est toujours pas le bon chemin, on redescend ! Sur le téléphone on a une trace GPS qui va jusqu’à Isinlivi, on la suit et on découvre trop tard que la personne qui a gentiment partagé son trajet sur le net, a en réalité fait un détour monstre. On arrive en fin de journée au village.

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Le lendemain après un rapide passage au marché hebdomadaire de la région, on se rend à Baños.

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