Perou

Un dernier zest de Pérou, Arequipa et le canyon de Colca.

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Avant de passer en Bolivie on reprend encore un petit peu de Pérou, la dernière étape est Arequipa et la région des canyons. Arequipa c’est la deuxième plus grande ville du Pérou, elle est située en plein désert aux pieds de deux gigantesques volcans le Misti (5822 m) et le Chachani (6075 m), dont la ville fait régulièrement les frais.

A la base, on est venu à Arequipa pour monter au sommet du Chachani, mais ça c’était avant qu’une rapide recherche sur internet nous fasse lire ce commentaire sans équivoque « N’y allez pas, ce sommet est une bouse ». Du coup on a beaucoup moins envie d’investir 100 dollars par tête et on préfère profiter des terrasses d’Arequipa, une des rares villes du Pérou où nous n’avons pas eu froid, c’est que la ville a la décence de se trouver à une altitude raisonnable.

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Nous visitons son joli centre ville avant de nous diriger vers le célèbre canyon de Colca, long de 100 km et profond par endroit de 3000 m. Après le canyon de Cotahuasi (également dans la région) c’est le plus profond au monde.

Nous nous rendons à Cabanaconde petit village à partir duquel on peut descendre au fond du Canyon. A quelques kilomètres il y a un spot pour observer les condors des Andes, des vautours pouvant atteindre 3m50 d’envergure.

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Puis c’est parti pour une descente au fond du canyon, une longue descente de 1200 m assez raide et nous voilà à l’oasis de Sangalle, cet endroit exclusivement touristique se compose de chambre rudimentaire et de piscine d’eau de source. Ça tombe bien, une après-midi à glander au bord de la piscine avec un soleil radieux ça faisait un petit moment qu’on en rêver! Nous passons la soirée avec Arnaud, David, Jules et une bouteille de Rhum.

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Le lendemain de bonne heure nous remontons à Cabanaconde, s’ensuit du transport, une nuit d’hôtel puis un mémorable trajet à bord de cinq bus différents en direction de La Paz en Bolivie.

Ca y est, on a réussi à quitter le Pérou! On devait y rester 5 semaines, eh ben c’est raté, on a ravagé notre semblant de planning, on y est resté 9! On en a pris plein les yeux, marché en tout 28 jours dans cette cordillère incroyable et nous avons amélioré notablement notre espagnol. On a vraiment apprécié la compagnie des Péruviens. Eh oui, ici ce n’est pas l’Asie, quand on te sourit tu n’es pas obligé de renvoyer bêtement le sourire et de sortir les trois pauvres mots que tu as appris d’une langue qui te paraît aussi accessible qu’une équation de mécanique quantique. Ici tu peux discuter ! Et ça, ça te change le voyage!

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Cuzco et le tour de l’Ausangate.

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Cuzco a été la capitale de l’éphémère Empire Inca, c’est qu’ils n’ont pas eu vraiment de chance…Les Incas sont restés une puissance régionale pendant plusieurs siècles et c’est seulement au XV eme siècle qu’ils se sont lancés dans une conquête qui étendra leur empire sur 4000 kilomètres de long, de Santiago du Chili à Quito. C’était sans compter sur l’arrivée d’une poignée d’espagnol, conduits par Francisco Pizaro en 1531. Les armes rudimentaires des incas ne faisaient pas le poids contre Les Espagnols, avec leurs grosses armures, leurs épées, leurs microbes et l’aide de nombreuses tribus récemment conquises par les Incas alors bien contentes de se venger. Imaginer la tête des pillards espagnols lorsqu’ils ont découvert que l’un des temples de Cuzco était recouvert de 700 feuilles d’or de 2 kilos chacune! S’ensuit un des plus grands holdups de l’Histoire, des massacres, la domination des Espagnols. Puis viendra l’indépendance du Pérou et la naissance d’une civilisation hybride, andine et latine.

Aujourd’hui cette jolie ville déborde d’hôtels de boutiques et de restaurants, c’est que, les attractions archéologiques et naturelles ne manquent pas dans la région!

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Un peu plus haut, autour de l’Ausangate.

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4 jours, 45 km, D+2300 m, D- 2400, altitude moyenne: 4650 m.

On n’a pas mal hésité à faire cette randonnée, on pensait avoir eu notre dose de marche et que les paysages n’étaient pas aussi beaux que lors de nos précédentes sorties, à tort ! L’isolement et la quantité de glacier que l’on peut approcher de très prés donnent à ce trek des airs de bout du monde.

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De Cuzco, il faut compter trois heures de bus pour arriver à Tinke, ici toutes les femmes portent encore l’habit et le chapeau traditionnel. On passe un check point, il faut payer 10 soles par personne et s’inscrire dans le registre. En l’examinant, on se rend compte que nous sommes les seuls à partir ce jour-là ! A la fois, c’est bien et à la fois non, c’est toujours rassurant de pouvoir converser avec d’autres groupes et surtout avec leurs arrieros en cas de problèmes.

La première étape, peu intéressante se passe sur une piste qui s’approche du hameau d’Upis, où se trouvent des sources chaudes. A peine 20 mètres après le check point, un chauffeur de 4×4 s’arrête et nous propose de nous avancer. Ce n’est pas trop dans l’esprit mais  nous n’hésitons pas, vamos !

Après quelques kilomètres à manger la poussière à l’arrière du Pick-up, il nous dépose, ainsi que Isabel et Eraclito montés en cours de route. Ceux là habitent prés de notre campement et ils se proposent comme guide. Ils vivent seulement de l’élevage et de la vente de la laine d’alpaga, pendant qu’ils marchent ils ne perdent pas de temps et filent de la laine. On monte la tente sous la grisaille, on n’est toujours pas convaincu de la beauté des lieux.

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Deuxième jour :

La nuit était bien fraiche à 4500 mètres, mais le soleil vient toquer à la bâche de la tente. Ca nous motive bien, on passe le premier col à 4780 mètres, des gros nuages commencent à se former. On contourne l’Ausangate (6384 m) par le sud et on se dit que finalement cette rando envoie du pâté ! La face sud-ouest est entièrement recouverte de glace dont la course se termine dans une dizaine de lacs différents. Après la pause déjeuner, cela se gâte, c’est carrément un orage qui nous cours après. Ben nous la foudre sur ce genre de terrain dégagé et avec des bâtons en métal dans les mains, hé ben on n’aime pas trop, alors on se grouille. Nous contournons toujours la montagne et le maudit nuage est bloqué par le sommet du vénérable Ausangate! On bivouac complètement seul à 4750 m, au bord d’un lac nommé Ausangatecocha, c’est plutôt pas mal ! 🙂

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Troisième jour :

Du campement, ça continue de monter jusqu’à  4850 mètres, pour en fin de compte redescendre au creux d’une vallée. Nous verrons ici la seule personne en trois jours de marche, un vieux bonhomme la peau brûlée par le froid et le soleil, comparer ses pieds à celui d’un hobbit serait presque un compliment tellement la corne semble avoir remplacé la moindre parcelle de peau. Il essaie de nous parler en quechua, forcement au début on ne comprend rien, puis il continue dans le langage universel des signes. Il nous dit « vous là les gringos, ici c’est chez moi alors filez-moi des gâteaux ! », on lui répond nous aussi dans le langage des signes «  Ecoutes papi, désolé, mais nous on n’a pas de mules, on se trimballe tout dans nos sacs qui pèsent une tonne à cette altitude, et on prévoit notre nourriture au gramme. Mais c’est ton jour de chance, on a sans le vouloir acheté des gâteaux au beurre de cacahuète, et nous tu vois, on n’aime pas trop ça, alors on va te les donner ». Il est content et repart les poches pleines de gâteaux, nous on est plus léger pour attaquer ce col à 5130 m.

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On n’était pas allé aussi haut depuis le Népal ! Doucement mais surement on arrive là-haut, le massif entier se découvre. A partir de maintenant on surnommera la rando « El camino de los glacieres ». Il y en a de toutes sortes : suspendus, effondrés, encaissés, déchiquetés, un autre finissant directement dans un lac de couleur rouge, et puis vu que nous sommes en 2013, il faut se l’avouer, pas mal de glaciers ont aussi disparu…Comme souvent, une descente augure une nouvelle remontée. La journée est longue, on termine de marcher à 17h  et on campe à Jampa (4650 m).

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Quatrième jour :

Bien au chaud dans nos duvets on ne s’est pas rendu compte qu’Il a fait très froid (-10), toute notre eau est gelée! On se dépêche de ranger les affaires, car être touts seuls dans la montagne c’est sympa mais c’est samedi et on irait bien passer la soirée à Cuzco ! Mais pour cela on doit doubler l’étape pour rejoindre Tinke dans la journée.

On monte vers le col de Jampa (5050 m) qui contourne le massif par le nord, on est encore une fois surpris, on pensait le plus beau derrière nous, mais non ! L’Ausangate nous gâte jusqu’au bout ! On peut voir Le Pico de los Très (6093 m) ses glaciers, des vigognes sauvages, puis la descente entre les lacs turquoises…Magnifiques!

Vers 14 h, dans la descente on croise un groupe puis un deuxième, et enfin un village. Sur notre plan il était noté comme campement, c’est en fait un vrai village avec une piste et des motos, on nous propose de nous conduire à Tinke pour 5 soles et ainsi shunter les 12 derniers kilomètres. Mais oui ! Après 4 jours à se trainer, la sensation de vitesse dans ces paysages immenses était excellente !

Nous étions de retour à Cuzco en fin d’après-midi, la suite vous la connaissez une douche, un burger, une bière(s) et un bon lit …

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 Une petite vidéo sur Cuzco et sa région:

 

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Le trek du Salkantay et le Macchu Picchu!

Nous arrivons à Cuzco après un trajet interminable de 21 h de bus. Nous arrivons donc à la nuit tombée pour chercher un hôtel petit budget, ce qui apparemment n’est pas chose facile ici ! 10 minutes plus tard nous sommes installés dans une chambre correcte avec salle de bain pour seulement 25 soles à deux, en plein centre. On cherche le piège, on ne le trouve pas. La soirée passe et aux alentours de 23h nous comprenons pourquoi nous ne payons pas cher, l’hôtel est juste au-dessus d’une discothèque! Nous passons deux jours à Cuzco pour se réacclimater (la ville est à 3400 mètres) et faire nos préparatifs pour le trek du Salkantay. Il y a différents moyens d’atteindre le Macchu Picchu, celui-ci en fait partie.

Véritable concentré du Pérou, ce trek commence par un col de haute altitude au pied du Nevado Salkantay et ses glaciers, puis il descend dans une vallée au climat subtropical et passe par la merveille archéologique du Pérou avant de remonter vers les hauts plateaux.

6 jours, 110 km, d+ 4100, d- 3650.

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J1 : Mollepata (2900 m) -> Soraypampa (3850 m), 21 km,  D+ 1000 m.

Nous arrivons un jour avant le départ à Mollepata, un petit village andin. On loge chez un couple de petits vieux vraiment sympas. Le premier jour de marche est plutôt long, on longe une piste qui s’approche de la cordillère Vilcabamba et on monte la tente près d’un torrent.

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J2 : Soraypampa (3850 m) -> Chaullay (2900 m),  22 km,  D+ 800 m, D- 1750 m.

On continue à monter vers le Salkantay Pass (4630m), très vite le chemin disparaît sous la neige, c’est que le sud du Pérou subit des chutes de neige sans précédent depuis quelques semaines. Arrivés au col, on a une vue terrible sur le Nevado Salkantay (6271 m), le plus haut sommet de la cordillère Vilcabamba. Mais on n’est pas tout seul, ce trek est plus fréquenté que les précédents, on croise pas mal de groupe dont un de Français. La descente est longue et le temps incertain.

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J3 : Chaullay (2900 m) -> La Playa (2150 m),  13 km, D- 800 m

Il a plu toute la nuit, nous on est bien au sec dans notre tente, par contre les autres ont pataugé toute la nuit, on en voit même certains qui écopent carrément leur tente. Encore une fois on est bien content de faire tout ça sans agence. Car malgré les 200 dollars que paye chaque client, les agences  n’investissent pas dans des tentes correctes. Tout le monde s’en va, nous, on reste en espérant que la pluie s’arrête, vers midi il pleut toujours mais on se décide enfin à partir. Ça mouille mais on est plutôt content car le chemin traverse la forêt subtropicale, ça faisait bien deux mois que l’on n’avait pas vu de la végétation digne de ce nom. On aperçoit des colibris et des perruches et on traverse des cultures de café, fruit de la passion et banane. On arrive à La Playa, petit village qui porte très mal son nom sous une pluie battante, on n’a vraiment pas envie de monter la tente avec toute cette humidité. Alors on prend un minibus pour Santa Teresa, dix kilomètres plus loin, où l’on trouvera un petit hôtel.

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J4 : Hydroelectrica (1750 m) -> Aguas calientes (2100 m),  14 km, D+ 300 m.

La pluie s’est arrêtée ! On prend un minibus qui nous dépose au début du chemin de fer. Ensuite, on longe les rails sur 14 km au fond d’une vallée encaissée. C’est joli, parfois, on a des vues sur les ruines du Macchu Picchu perchés sur sa montagne. On arrive à Aguas Calientes, ville hôtel au pied du site, nous achetons nos entrées pour le lendemain, à 52 dollars par personne !

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J5 : Aguas calientes (2100 m)  -> Montana Macchu Picchu (3080 m), 12 km – D+ 1100 m.

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Pour aller au site il y a deux solutions, soit payer 18 dollars pour 10 minutes de bus, soit monter 1746 marches. On se lève tôt et on choisit la deuxième option. Le lever de soleil sur les ruines est magique, ensuite on continue de monter jusqu’au sommet de la Montana Macchu Picchu (3080 m) encore 2360 marches mais ça en vaut la peine ! Là haut, on voit la vallée de l’Urubamba, le site archéologique et la cordillère Vilcabamba. Après ça, on redescend et on visite les ruines, parfois on tend l’oreille pour glaner quelques informations auprès d’un guide.  Les archéologues semblent d’accord pour dire que le site était un important centre cérémoniel pour les Incas, pour les détails et les dates, les études se perdent en conjonctures diverses, que chaque guide interprète à sa façon…

 

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J6 : Aguas calientes (2100 m) ->  Piscacucho (2650 m), 28 km, D+ 750 m

Pour repartir d’Aguas Calientes on remonte la vallée de l’Urubamba sur 28 km toujours le long des rails, on ne paye pas le train du Macchu Picsou (54 dollars pour 40 km). A pied, c’est long mais c’est beau, la forêt subtropicale se transforme en paysages alpin puis on retrouve les hauts plateaux hérissés d’eucalyptus. On termine bien fatigués à Pisacucho, au pied du massif Nevado Veronica (5642 m).

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Lima, les îles Balestas et Huacachina.

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Lima :

Comme toutes les capitales que nous avons visitées, Lima fait le grand écart, des très riches aux très pauvres, des jolis bâtiments coloniaux aux barrios délabrés, des gros centres commerciaux tout neufs à côté de marchés centenaires, bref une ville à l’image du pays : contrastée. Mais il y un truc qui lie le tout: la salsa. Ou que l’on soit il y a toujours un air qui se promène.

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Arrivés à Lima c’est bien sur à « la casa d’Arthuro » que nous débarquons. Yohann et Mathieu avaient passé pas mal de temps ici il y 5 ans lors de leur voyage, c’est donc un passage obligatoire pour nous. L’accueil est super, le lit ultra douillet, nous restons une petite semaine. Arthuro sait divertir ses visiteurs, pas seulement parce qu’il connait l’histoire de sa ville par cœur! Il est toujours motivé, on passe de bons moments avec lui.

Pour le contacter :

chesswiser.blogspot.com

https://www.facebook.com/lacasadearturo

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Le monde perdu:

La réserve de Paracas vaut le coup d’œil, on a embarqué sur un bateau pour une virée en mer vers les îles Balestas. Jamais on a aura vu autant d’oiseaux, trois îles totalement recouvertes de cormorans, pingouins, pélicans et autres, des lions de mer aussi. Tout ce monde est nourri par les eaux froides et poissonneuses du courant d’Humboldt.

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Un peu plus au sud, toujours sur la Panaméricaine, on s’arrête prés d’ Ica, dans la petite oasis de Huacachina pour triper sur des dunes de sable de plusieurs centaines de mètres de haut, on essaye de faire du sandbord, on bouffe du sable et on voie un superbe coucher de soleil.

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La Cordillera Huayhuash.

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10 jours, 112 km, D+: 5500, D-: 5800 m.

Située au sud de Huaraz, la cordillère Huayhuash est une chaîne montagneuse de 30 km de long, hérissée de pics allant jusqu’à 6617 m, il faut 10 jours pour en faire le tour. Plus sauvage que la Cordillera Blanca, il n’y a pas de possibilité de se ravitailler avant le 7 eme jour. Nous partons donc avec des sacs considérablement alourdis. Avec une altitude moyenne de 4200 m et 8 cols à plus de 4700 m, c’est un trek que l’on peut considérer comme difficile. Sinon ici  on ne croise quasiment personne, peu de touristes, peu de villageois, on marche complètement seul la plupart du temps. La Cordillère Huayhuash, c’est une ode aux grands espaces, au froid et à la tectonique des plaques.

Accès : de Huaraz prendre un bus pour Chiquian (5 h du matin ou 14 h). A Chiquian possibilité de dormir et de prendre un autre bus pour Popca à 8h.

Il y a une chose à savoir : ici contrairement aux autres parcs nationaux péruviens, la zone est gérée  par les communautés qui vivent autour de la cordillère. Chacune demande un droit de passage qui depuis quelques années monte en flèche. Il faut compter 200 soles par personne pour le tour entier (soit 60 euros). En contrepartie les éleveurs aménagent des zones de bivouacs propres et avec toilettes. Mais pour certains camps, la note grimpe quand même à 15 euros pour mettre sa propre tente !

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Jour 1 : Chargés comme des mules.

On descend du bus à Popca, cette  première journée est sans grand intérêt car on remonte la piste utilisée par les véhicules de la mine toute proche. Etant donné les 7 jours de bouffe que l’on se trimballe, on a tendance à geindre pas mal! Le site du premier bivouac a un petit air des Pyrénées.

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Jour 2 : Col pas cool.

Nous attaquons le col de Cacanan Punta (4690 m), le temps n’est pas terrible. Malgré le poids de nos sacs, on s’en sort plutôt pas mal dans cette première  vraie montée, de l’autre côté du col, de vastes paysages qui avec le temps gris pourraient faire penser aux Highlands. Une fois installés au deuxième bivouac, sur une vaste plaine au pied du Nevado Jirichanca (6094 m), on apprend que Catalino, un des guides, a eu quelques mésaventures dans la journée, en effet il a perdu une de ces mules et en prenant le temps de lui courir après c’est sa cliente qui s’est trompée de chemin et s’est perdue ! L’histoire finit bien tout le monde est au chaud (façon de parler) dans sa tente le soir venu.

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Jour 3 : Farewell to Irlande.

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Petite journée toujours sous la grisaille, on passe le col tout vert de Yanapunta (4630 m) à la fin de la descente on débouche sur ça :

 

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Du campement au dessus de la laguna Cahuacocha, on peut voir Mr Yerupaja (6617 m) et à sa gauche le Siula Grande (6344 m) rendu célèbre par « La Mort Suspendu », livre et documentaire racontant la sale histoire d’alpinisme de Joe Simpson avec néanmoins un happy end. L’endroit est vraiment beau, on ne se lasse pas de regarder les glaciers et de voir et d’entendre les séracs tomber dans l’après midi.

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Jour 4 : On se sent tout petit.

Encore bien emmitouflés dans nos duvets, on entend un arriero crier « buena foto, buena foto… » Il n’a pas tort. Enfin du beau temps, ça tombe bien cela doit être une des plus belles journées du tour.

A peine partis, nous sommes stoppés par une nouvelle communauté qui nous demande l’équivalent de dix dollars pour avoir marché sur leur pont ! Pour les campements, d’accord mais là, on a vraiment l’impression d’être pris pour des pigeons! Après, on remonte successivement trois lacs glaciaires. Au dessus desquels il y a de nombreuses cascades de glaces. Nous assistons à plusieurs avalanches de bloc. On passe un col assez raide puis on redescend à travers une grande zone marécageuse. On monte la tente juste avant l’orage.

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Jour 5 : Le soulèvement des machines.

Un bon – 8 ce matin a laissé une couche de givre sur la tente, ce n’est pas banal de dégivrer sa tente un 6 aout ! C’est une petite journée avec cependant un col à 4780 m, malgré nos gros sacs on dépasse dans la montée une bande d’israéliens tout droit sortis du service militaire (et eux leurs sacs sont sur les ânes !), alors ben nous on se demande si on n’est pas devenu des machines  🙂

La descente se passe dans des alpages infinis, on ne vous a pas dit mais ici on peut voir beaucoup d’espèces d’animaux : renards, vigognes, rapaces, lapins etc.…mais nous descendons à toute vitesse, pourquoi ? Parce qu’au campement de Viconga on ne se fait pas pigeonner quand on paye son ticket, parce que ici, ils ont fabriqué un bassin qui collecte de l’eau thermale. Vous pouvez imaginer notre réaction quand on a rencontré cette piscine d’eau à 40 degrés, après six jours sans douche et à se les geler !

On sympathise avec Catalino un arriero qui gère un groupe de 3 tchèques qui ont le don de se perdre tous les jours.

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Jour 6 : Les machines tombent en panne.

Retour de bâton, un genou douloureux pour l’un, un adducteur pour l’autre, rien de grave mais on fait beaucoup moins les fiers que la veille dans l’ascension du col de Punta Cuyoc. C’est le genre de col qui ne se termine jamais, tu crois être arrivé puis en fait non, alors tu dis en haut de cette bute ça y est, mais non toujours pas. Enfin quand tu arrives à 5020 mètres, le panorama est superbe, il y a un glacier tout proche et la vue sur le Yerupaja (6617 m), alors nous, ben on est content 🙂

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On décide d’écourter l’étape pour se reposer un peu, on retrouve Catalino au camp, affligé car ses clients se sont encore perdus. (L’arriero a pour rôle de monter le camp avant l’arrivée des clients).

On discute de tout et de rien avec lui, ce coup-ci on disserte sur la plénitude de l’âne. En effet on se demande pourquoi, malgré leurs conditions d’esclaves, ils affichent toujours des signes ostentatoires de bonheur, un sourire et parfois beaucoup plus. Catalino arrive à la conclusion que si l’âne est si heureux, c’est parce qu’ici il peut toujours manger le sol.

La suite de la soirée est classique, coucher de soleil incroyable, froid extrême, pâtes au ketchup et dodo à 20 h.

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Jour 7 : Cuy trop cuit.

Que de la descente, et à l’arrivée le village de Huaylapa (3500 m) où l’on peut se ravitailler. Encore une fois une des clientes de Catalino a fait fort, jusque là elle n’avait pas fait preuve d’ingéniosité mais là…

De très loin on la voit, sur le chemin qui est pourtant super large, faire demi tour et se perdre sur un sentier conduisant à un ravin, on se dépêche pour arriver à hauteur de Catalino et l’avertir. Il monte sur son cheval, nous du coup on se retrouve promu au rang  de muletier pendant un petit  bout de temps !

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Catalino connait beaucoup de gens ici, au village il nous arrange le campement et la douche gratuite et il nous commande le repas du soir à une vieille dame. Au menu du Cuy (cochon d’inde) des patates et du riz. Le cuy est un peu coriace mais pour le reste ça change des pâtes !

Jour 8 : Le jour le plus blanc.

De Huaylappa il faut grimper 1500 mètres pour arriver au prochain campement, une longue journée donc contenu du dénivelé et du fait que l’on a lesté nos sacs à l’épicerie du village pour les trois prochain jours. A mi-parcours ça ne sent pas bon, beaucoup trop de nuages, trop gros, trop noirs. Quelques minutes plus tard des  grêlons commencent à tomber, puis de la neige on se tâte à monter la tente en catastrophe, la couche atteint rapidement 3 centimètres. Une éclaircie se pointe et la neige fond aussi vite qu’elle est tombée. Encore un interminable col à 4880 mètres puis la descente et le bivouac à 4500m, la nuit est très froide.

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Jour 9 : Last col.

Les machines sont de retour ! Une petite heure et nous sommes au col. On a la surprise d’avoir un superbe panorama sur le Yerupaja et le Siula Grande. Il ne nous reste plus qu’à descendre jusqu’à la laguna de Jahuacocha.

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Jour 10 : contre la montre.

Sur les conseils de Catalino on se lève de bonne heure pour choper le bus de 11h à Llamac. On longe pendant plusieurs kilomètres un canal à flanc de montagne avant l’ultime descente vers Llamac. Quelle étrange sensation que de se faire transporter, ce n’est pas si mal. De retour à Huaraz on retrouve le confort de la vie citadine, un lit, une douche, un hamburger…

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Le trek de Santa Cruz.

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4 jours, 3 nuits, 43 km, +2300 m, -1700 m.

Ce trek est un classique de la région, pouvant se faire dans les deux sens. Le topo est simple, on monte une vallée, on passe un col à 4750 mètres et on redescend l’autre vallée.

Nous somme partis de Cashapampa sur les hauteurs de Caraz, la première journée, c’est sous un soleil de plomb que nous grimpons vers le premier campement. Arrivés au bivouac, on se retrouve à coté de trois Français, Bastien, Barthelemy et Helena. Les présentations faites, ils nous annoncent qu’ils ont un jeu de tarot! C’est génial ca fait plus d’un an qu’on y pas joue. On enchaine les parties autant que les tasses de maté de coca (très bon pour l’acclimatation).

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Le lendemain c’est donc à 5 que l’on marche sous le soleil. Nous faisons plusieurs kilomètres sur un faux plat et traversons une mer de sable qui se trouve être le résultat d’un gigantesque éboulement survenu l’année passée.

On s’arrête manger devant l’Alpamayo (5947 m) et son glacier, malheureusement les nuages obscurcissent le paysage. Le camp numéro deux se trouve au pied du col de Punta Union (4750 m), étape du lendemain.

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Le matin on se lève perplexe, car dans la nuit nous avons eu pas mal de pluie. On ouvre la tente, il fait toujours gris, ça caille, des flocons virevoltent. Malgré tout, on se lance dans l’ascension du col en espérant une éclaircie. C’est raté, la neige et le vent redoublent, les mains et les pieds commencent à geler, on est dans le dur. On finit par arriver au col mais c’est rageant d’avoir fait tout ça pour avoir une visibilité nulle. On commence à descendre, il pleut. On se met à prier le Grand Inca, pour qu’il daigne nous accorder un peu de chaleur, ça ne marche pas tout de suite mais le soleil finit par arriver. On monte les tentes pour une dernière nuit.

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L’ultime journée, on descend dans une large vallée, bah il fait super beau, on est content mais on a un peu l’impression de s’être fait avoir sur le temps de la veille, la météo s’est joué de nous!

Vaqueria, c’est le hameau qui signe la fin du trek. On arrive juste à temps pour monter dans un bus direction Huaraz. Le trajet en bus est super beau (voir plus beau que le trek lui-même), on passe un col et on se retrouve face à Moooosieur Huascaran, point culminant du Pérou avec ses respectables 6768 m.

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A Huaraz on décide d’aller boire un petit cuba libre pour fêter ça, on choisit au hasard le Bonustrack…et on y reste jusqu’au matin. On redécouvrira que l’aspirine ne sert pas que contre le mal des montagnes…

On prend quelques jours de repos, avant de partir faire un autre trek, plus long, plus dur mais surtout beaucoup plus beau!

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Le nord du Perou

Changement de Pays, changement de climat et pas qu’un peu! Lors de notre trajet de 6h de Cuenca à la frontière Péruvienne, nous passons des hauts plateaux tempérés à la jungle pour arriver dans l’immense désert de sable qui file le long de la côte pacifique. On fait tamponner nos passeports et nous continuons dans un nouveau bus en direction de Mancora.

Mancora… sa plage, ses vagues, ses ceviches. Il y a 5 ans, je terminais mon précédent voyage en Amérique du sud ici. Yurg nous attend à la gare de bus, il tient toujours des bungalows sur les hauteurs du village, enfin Mancora ce n’est plus vraiment un village de pêcheurs. Les rues poussiéreuses ont laissé place à de l’asphalte et des bars en dur ont remplacé les bouibouis. Une multitude d’hôtels ont fait leurs apparitions et la plage a pratiquement disparu. Il y a une raison a cela, Mancora est le seul endroit de la cote ou l’eau n’est pas glaciale et ou le soleil brille.

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Ici, ce ne sont pas des mouettes qui volent le long du littoral mais des centaines de pélicans et d’autres très grands oiseaux ressemblant à des fous de Bassan dont nous ne connaissons pas le nom. Ils ne sont pas les seuls à aimer le poisson, la spécialité de la région c’est le ceviche, des petits morceaux de poisson frais cuit uniquement grâce à l’acidité du jus de citron, le tout accompagné de petits oignons. Une fois n’est pas coutume, nous retrouvons Martin et Sarah sur place.

Bon c’est bien joli ici mais après une semaine à profiter du ciel bleu et des vagues, il est temps de passer à autre chose. On descend à Chiclayo, une ville côtière plus au sud. La côte péruvienne est vraiment désolée, des villes tristes et poussiéreuses ponctuent les étendues désertiques qui bordent la panaméricaine. Les nuages bas qui semblent ancrés dans le paysage finissent de noircir le tableau.

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Si on s’arrête à Chiclayo ce n’est pas pour passer la soirée avec les chamans du marché central mais pour visiter un musée qui recèle des trésors archéologiques. On résume souvent les civilisations précolombiennes aux Incas, or l’avènement de ces derniers a eu lieu quelques années seulement avant la conquête des Espagnol. La civilisation Moche (de l’an 100 à 700 de notre ère) a construit des structures pyramidales de grande ampleur, à l’intérieur, les archéologues ont retrouvé les sépultures de seigneurs, entourés de sacrifiés et de moult bijoux et céramiques. Avec une seule tombe ils ont pu remplir ce musée de trois étages! Les céramiques sont particulièrement fines et étonnamment réalistes pour l’époque. C’est aussi à cet endroit que l’on découvre des chiens imberbes, directement sorti d’un film de zombis, apparemment ces hideux toutous seraient présents dans les Andes depuis plus de 3000 ans.

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On poursuit vers le sud le long de la panaméricaine, dans une ambiance toujours morose la route longe une immense décharge à ciel ouvert sur des kilomètres et des kilomètres. On s’arrête cette fois à Trujillo une jolie ville à l’architecture coloniale préservée. Ici on trouve les ruines des principaux temples Moche, le Huaca de la Luna mesure 25 mètres de haut et 80 mètres de large sa construction en adobe à durée 600 ans! Le sable qui a recouvert le site a conservé des fresques qui en disent long sur la culture Moche, notre guide nous raconte le déroulement des sacrifices humains : l’heureux élu était drogué au San Pedro (Cactus qui renferme de la mescaline) pendant 15 jours, puis littéralement mis en pièces et jeté aux vautours derrière le temple…sympa les mecs.

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Les Moche, déclinants, ont laissé place à la civilisation Chimu, qui a aussi laissé des traces. Nous avons visité ce qui reste de leur fabuleuse cité de Chan Chan, de grands projets de rénovation sont en cours dans les ruines.

Ah tiens, et si après ces trois jours d’histoire et d’archéologie, on allait retrouver les montagnes et le soleil. Direction la Cordillera Blanca et la ville de Huaraz. Au restaurant, en attendant le bus de nuit on a découvert un passager clandestin et pas franchement amical caché depuis une semaine dans le sac de Laeti: un scorpion de Mancora! On le montre à la serveuse qui nous demande si c’est le notre! Heu, non pas vraiment…

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 Huaraz se situe au carrefour de nombreux treks et sommets, randonneurs et alpinistes se retrouvent donc ici entre deux aventures andines. Huaraz a été construit à 3090m, il faut prendre le temps de s’acclimater. Nous commençons par une rando à la journée, à la Laguna Churup (4450m). Nous prenons un taxi pour 50 soles avec deux Québécois, Blanche et Philipe rencontrés dans le bus deux jours plus tôt, après 45 minutes de piste nous arrivons à destination. 600 m de montée nous attendent, nos jambes nous portent bien mais au niveau du souffle c’est plus difficile. Apres avoir pris une bonne pause au pied du Nevado Churup, le sommet culminant au dessus de la lagune du même nom, il est temps de redescendre. Sur le parking un Péruvien nous propose de nous redescendre en voiture pour 10 soles chacun, mais bien sûr il compte bien descendre le plus de monde possible, c’est donc à huit personnes, quatre à l’arrière et deux dans le coffre que nous redescendons vers Huaraz.

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