sommet

L’Ascension du Sollipulli (ou presque) et le parc Conguillo.

Le 13 décembre:

Ce matin en partant de Melipeuco, on ne se doutait pas que se rendre au départ de l’ascension aller être si compliqué : Cinq voitures différentes et beaucoup d’attente pour finalement combler de longues distances à pied. Sur la route quelques bonnes surprises, une vielle coulée de lave du 18e siècle descendue du volcan Llaima et cerise sur le gâteau : des cerisiers à foison.

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Sept heures plus tard et 25 km plus loin nous arrivons donc à l’entrée du parc où l’on s’enregistre. Le garde forestier nous explique où poser la tente et comment aller  au sommet, MAIS, dans ces contrées reculées du Chili l’accent est terrible. Laeti regrettera ses paroles de la veille « mais qu’est-ce que tu racontes, on les comprend bien ces Chiliens! ». Bon, à défaut d’avoir tout compris on aura bien rigolé.

Le 14 décembre:

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Le lendemain, nous partons vers 6h30, la première partie dans la forêt ne pose pas de problème. Nous prenons de l’altitude, on marche maintenant sur des scories, nous voyons le sommet du Sollipulli (2282 m), des chemins partent à gauche, à droite et tout droit. Ici c’est la fin du printemps et il reste de gros névés, nous les évitons en prenant le chemin du milieu (mauvais choix!). Nous nous retrouvons sur une arête rocheuse, on croit que ça passe mais les rochers ne tiennent pas en place, ils partent dans tous les sens. Dommage, le sommet est droit devant nous à 100 m, mais on ne veut pas prendre de risques et on a la flemme de redescendre pour tenter l’ascension par un autre chemin. Nous nous arrêtons donc là, nous avons tout de même une belle vue sur les volcans Llaima, Sierra Nevada, Lonquimay, ainsi que sur une partie du cratère du Sollipulli et de son glacier.

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Comme toujours, la descente dans les scories est rapide et efficace. Et le reste se fait tout aussi facilement. Arrivés à la zone de bivouac, nous retrouvons le garde forestier, maudit accent chilien on comprendra finalement que la veille il nous avait tout expliqué. Morale de l’histoire : plutôt que se moquer on aurait du lui demander de répéter 🙂 Nous démontons la tente et à l’ombre d’un arbre il nous faudra patienter presque 3 heures avant qu’une voiture ne passe et nous dépose à Melipeuco.

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Le 15 décembre:

Après le semi-échec du Sollipulli, on décide de se rendre au Lonquimay, un autre volcan à une cinquantaine de kilomètres au nord. Pour s’y rendre on empreinte la piste qui traverse le parc Conguilo, le stop marche bien, très bien même. Certaines vues du parc sont superbes, les coulées de lave obstruent les rivières et créent des lacs de couleur jade. 70 km et 7 voitures plus tard on rencontre André, un Chilien d’origine française, il nous explique concrètement que notre plan de dormir au pied du volcan est foireux, il n’y a rien la haut et surtout pas d’eau, il nous propose de dormir sur son terrain et de monter en stop de bon matin. On est content c’est gratuit, et en plus André a une cascade de 10 mètres sur son terrain, la classe!

A suivre…

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L’ascension (ou pas) du Huayna Potosi: 6088 mètres!

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Après tous ces treks, et si on faisait un sommet à 6000 mètres ! La Bolivie est l’endroit parfait pour tenter l’alpinisme, en effet au départ de La Paz, plusieurs sommets sont accessibles pour une somme modique. N’ayant jamais tenté une telle expérience, nous allons donc démarcher quelques agences pour plus de renseignements. Le sommet le plus accessible est le Huayna Potosi 6088 m, Yohann l’a déjà gravi il y a 5 ans avec Mathieu, mais les autres sommets sont plus techniques ou plus haut donc tant pis il tentera le sommet une deuxième fois. Le tour est réservé pour 1000 bolivianos chacun (100 euros). Nous partons 3 jours, sont compris l’hébergement, les repas, le transport, une demi-journée de pratique sur le glacier puis l’ascension !

C’est parti nous sommes 6, deux Australiens, deux autres Français Anthony et Martial et nous.

 Laetiiii :

La première  journée, après être arrivés au pied du Huayna Potosi, nous faisons une petite séance d’initiation aux techniques d’escalades sur glacier. Piolet en main, crampons aux pieds nous nous entraînons à grimper  quelques parois verticales…c’est très sympa mais fatiguant aussi car tout  ce matériel pèse assez lourd. Je suis rassurée d’apprendre qu’il n’y a pas de passage si technique pour aller jusqu’au sommet.

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Le lendemain en début d’après-midi, nous nous apprêtons à partir pour le camp 2. Un peu d’excitation, une touche de stress mais une totale confiance en moi pour pouvoir aller au sommet, après tout on vient de marcher 30 jours au Pérou, niveau condition physique nous sommes à point! tranquilo pero seguro…..

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Nous voyons redescendre les groupes qui ont monté le sommet dans la nuit, vu leur tête cela a l’air dur et éprouvant. Tiens, 4 Français, si je leur demandais comment cela s’est passé… L’erreur! Les deux couples, venant de Chamonix, habitués à marcher en montagne me font un topo à chaud de l’expérience épuisante qu’ils viennent de vivre : c’est bien plus dur qu’on ne le pense, il fait froid, les derniers passages sont très difficiles sur une crête étroite avec 200 mètres de vide de chaque côté, certains ont failli arrêter plusieurs fois, le guide était très désagréable, il leur donnait un rythme trop rapide…Tiens tiens, la balance stress/confiance en moi c’est vite inversée dit donc….

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 Nous arrivons au camp 2 vers 16h30,  nous avalons une soupe accompagnée de quelques noodles et une heure plus tard il faut déjà essayer de dormir car le réveil est à 1 heure du matin.

Vers 2h nous sommes habillés, cramponnés, encordés. En première position se trouve le guide puis moi et Yohann ferme la cordée, nous partons tranquillement. Le temps est magnifique, la lune est pleine, sa lueur se reflète sur tout ce blanc qui nous entoure, la glace et la neige scintillent, on y voit presque comme en plein jour, le vent est glacial mais en marchant nous ne tardons pas à nous réchauffer.

Très  vite nous nous rendons compte que notre guide n’est pas des plus sympathiques, il n’a pas l’air décidé  à respecter notre rythme, il avance vite et me traîne quand je vais trop lentement à son goût. On a vraiment l’impression qu’il veut nous épuiser le plus rapidement possible pour que l’on abandonne.

Après avoir marché à flanc, puis traversé une zone de crevasses nous voilà entrain d’avancer sur une pente plus raide et qui va en s’accentuant. C’est très difficile, le manque d’oxygène pénalise grandement le souffle mais aussi les muscles, nous n’avons fait que 300 m mais mes cuisses ont l’impression d’en avoir grimpé 1500. Je me décourage un peu quand je vois tout ce qui reste à parcourir. J’ai besoin d’une petite pause pour reprendre mon souffle (la première !), le guide se met alors à discuter avec Yohann en espagnol comme si je ne comprenais pas ! Il lui dit « si tu veux rejoindre la cordée du mec tout seul, un peu plus haut, il n’est pas trop tard car de toute façon on voit bien qu’elle n’y arrivera pas ». On n’en revient pas, je marche lentement certes mais nous avons notre rythme et progressons normalement par rapport aux autres groupes, nous sommes tout à fait dans les temps. Pourtant avec la fatigue, ce trou du cul misogyne réussit à me foutre un sacré coup au moral.  Nous repartons mais dans ma tête je ne sais plus si je me sens capable d’aller jusqu’au bout. Les paroles de Yohann me regonflent un peu, physiquement je peux le faire mais c’est aussi dans la tête, à moi d’en vouloir. Et putain pour en vouloir j’en veux, ce sommet c’est mon défi personnel  et c’est con mais il se trouve que ce 19 septembre 2013 au moment même où nous faisons l’ascension cela fait tout juste un an que nous avons commencé ce voyage alors c’est vraiment cool de monter un 6000 ce jour là !

 Un peu plus tard nous apercevons une cordée qui redescend, c’est un des Australiens qui fait partie de notre groupe, il a des maux d’estomac terribles dus à l’altitude. J’hésite à redescendre,  c’est peut être la seule occasion de ne pas pénaliser Yohann, car si je souhaite arrêter plus tard alors que personne ne redescend, il sera obligé d’abandonner aussi. Je décide de continuer mais c’est très difficile chaque pas est un calvaire, et ce guide qui passe son temps à essayer d’accélérer la cadence. Après une dizaine de mètres, je me rends à l’évidence que je  n’arriverais pas en haut, il reste un peu plus de la moitié à parcourir surtout que la partie finale très exposée au vide me fait peur. Il faut que j’abandonne maintenant car je peux encore rattraper l’Australien et le guide qui redescendent. A 5600, c’est une déception énorme, j’embrasse Yo et j’entame la descente. Je suis tellement déçue que j ‘ai chialé sur toute la route jusqu’au refuge, en chemin un guide essaye de me consoler en me disant que le sommet sera encore là dans 5, 10, 15 et 20 ans, c’est sympa de sa part mais je suis moins sûr qu’avec 20 ans de plus j’arriverais ce que je n’ai pas réussi aujourd’hui !!!!

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Yohann :

Je me retrouve donc seul avec le guide, je suis maintenant convaincu qu’il fait tout pour que l’on abandonne. Il est 4h du matin, on a marché très vite pendant une heure pour rejoindre la cordée de Martial et de l’Australien encore debout. On doit être vers 5800 mètres, c’est super beau, on voit les lumières de La Paz ainsi que l’Illimani brillés sous la lumière de la pleine lune. Mais je commence à être un peu inquiet car la mer de nuages qui jusque-là était restée tranquillement cantonnée au fond des vallées, commence à remonter. Je me sentais bien jusque-là, mais le contre-la-montre pour rejoindre les autres m’a en fait épuisé. L’Australien s’allonge dans la neige, il n’en peut plus il redescend avec son guide alors que Martial se greffe à ma cordée, dommage j’aurais bien changé de guide. Donc, les guides s’échangent les gens qui veulent monter et ceux qui veulent redescendre, le bon côté c’est que si ton collègue de cordée craque, tu peux inter changer et continuer, le mauvais côté c’est qu’à chaque fois que tu as une occasion de faire demi-tour, tu cogites !

On avance bien avec Martial, c’est sa première montagne et il ne lâche rien ! On passe une épaule et le sommet apparaît, il est battu par des vents violents et cela ne sent pas bon. On fait une pause je regarde la mer de nuages, elle remonte trop vite, j’ai à peine le temps de le signaler à mon équipier que nous somme déjà en plein dedans. C’est foutu, quoi qu’il arrive il ne fera pas beau là-haut. Et puis j’ai froid, j’en chie et je ne vois pas l’intérêt de continuer alors que je suis déjà allé sur ce sommet dans des conditions pas géniales, mais franchement meilleures qu’aujourd’hui ! Alors, j’ai bien envie de redescendre. J’expose tout ça au Morlaisien en lui laissant le choix, il veut aller là-haut. Je fais mon petit diable et lui demande s’il est sûr, il en est convaincu, alors on continue…

Le truc c’est que le tracé a changé depuis 5 ans, on ne grimpe plus le sommet de face mais par une arête pourrie, parfois en glace et franchement assez exposée. Au vu de l’altitude et de la fatigue que l’on ressent, je pense que le qualificatif  «un des 6000 les plus faciles de la planète» que l’on peut lire dans les guides de voyage est à revoir. A cause des nuages, je n’ai pas pu prendre de photos alors je suis allé en chercher deux pour donner une vue d’ensemble.

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Le guide a un comportement lamentable, il est seulement au service de ses propres intentions, parce que monsieur a froid il veut que l’on se dépêche. Je suis obligé de lui dire de se calmer, de lui rappeler qu’on est en avance sur le timing et que si on ne prend pas le temps de respirer on a plus de probabilité  de commettre une erreur.

Avec ce vent qui ne veut pas se calmer, mes lunettes givrent, les piles de ma frontale se meurent avec le froid. Je ne vois donc pas grand-chose et parfois la trace est à peine plus large que ma chaussure alors je fais bien gaffe et j’use constamment de mon piolet pour m’assurer à droite sur le haut de l’arête neigeuse, alors je geins!

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Enfin on arrive, 6088 mètres!!! Martial est super content et moi sur le coup, pas vraiment, j’ai cru a un temps parfait au sommet pendant les trois quarts de la montée et là, on ne voit même pas à 5 mètres. Je suis juste content pour Laeti car, quand elle verra les conditions que l’on a eues, elle sera bien moins déçue de ne pas être allée en haut. Mise à part deux Suisses, nous étions les seuls au sommet du Huayna Potosi ce jour-là. Cela fait un taux de réussite de 4/18, bien loin de ce que vantent les agences de La Paz. Il fait trop froid alors on ne traîne pas là-haut. Il se met à neiger dans la descente, on s’arrête au refuge pour récupérer le reste du groupe puis on descend jusqu’au camp de base.

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Le trek du Rinjani.

Sur l’ile de Lombok, tout d’abord nous faisons prolonger nos visas à Mataram. Cela prend normalement  trois jours ouvrés. Pas de bol, le week-end approche et ça ne nous arrange pas du tout de rester bloquer 5 jours alors qu’une belle fenêtre météo s’ouvre à  nous, pour notre prochain trek. Alors à l’immigration, on demande avec notre meilleur sourire s’il n’y a pas moyen de s’arranger. Un regard à droite puis à gauche de la part de l’agent de l’immigration et il nous retourne notre sourire. Notre tentative de corruption fait mouche et l’on ressort du bureau de l’immigration le jour même avec nos visas en poche.

Bon, on n’est pas venu à Lombok pour boire des banana-shakes mais pour partir à l’assaut du plus haut volcan d’Indonésie occidentale, le Rinjani et ses 3726 mètres. Toutes les agences de l’ile proposent d’effectuer le trek avec guide et porteur, vous permettant au passage de vous délester d’une bonne centaine d’euros. Quand on leur raconte que nous comptons le faire par notre propre moyen ils nous répondent le blabla habituel : trop dur, trop dangereux, il fait froid, vous allez vous perdre…bon ils essayent tout de même de nous refiler un transport pour Senaru, le village de départ, encore raté! On fera du stop.

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Jour 1: 13 km, +2200 m.

Départ au lever du jour du village de Senaru, avec 5 jours de nourriture et de l’eau pour la journée, nous avons des sacs de respectivement 14 et 17 kilos. Le village est à 500 m d’altitude et le bivouac à 2640 m, autant dire que l’on va en chier …On nous a raconté tout et n’importe quoi sur les droits d’entrée. Le chiffre officiel est de 20 000 roupies mais ici les villageois nous parlent de 150 000 roupies par personne, ça sent l’arnaque à plein nez alors on ne se fait pas prier et esquivons facilement l’entrée du parc. S’ensuit une montée interminable dans la jungle et le brouillard, grâce à un timing aussi parfait qu’improbable, nous nous retrouvons sous un abri lors de l’orage. Ça tombe bien, parce que nous avons eu l’idée lumineuse de partir sans pancho de pluie.

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Après 9h de montée éreintante, nous arrivons enfin sur le rempart  sud de la caldeira, toujours dans les nuages. On a juste le temps de monter la tente entre deux tas d’ordures qu’il se met à tomber des cordes.

Jour 2: 5 km, -700 m.

Le matin, le soleil s’invite, nous avons une vue imprenable sur la caldeira du Rinjani et le Gunung Baru, le petit dernier a émergé du lac il y a seulement 200 ans et il est régulièrement en éruption.

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Aller c’est reparti ! Une descente assez raide et souvent glissante nous mène jusqu’au lac en deux heures. Dans la descente, c’est la foire à la saucisse, certains groupes semblent découvrir la marche en descente (enfin la marche tout court) et semblent aussi à l’aise que des éléphants en ballerine. Après un petit moment, on arrive enfin à les doubler. C’est une petite journée car nous bivouaquerons près du lac alors que les groupes organisés continuent vers le camp de base, malgré la fatigue affichée de certains.  Encore une fois la vue est belle mais le campement est franchement dégueulasse, il y a des ordures et de la merde (de la vraie) partout. Un bon bain dans la cascade et les sources chaudes environnantes. Nous achetons du poisson à un groupe de locaux venus pécher entre potes. Nous passons une bonne partie de l’après midi à cuire nos poissons au feu de bois et à discuter avec des étudiants de Lombok.

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Jour 3: 7 km +700 m.

En route pour le camp de base, 700 mètres de montée toujours assez raide, ce n’est pas long mais les grosses marches nous fatiguent. Là, rien de mieux pour ruiner notre motivation, nous sommes obligés de doubler un groupe qui transporte un cadavre d’un jeune d’à peine 18 ans…sale histoire. On échange quelques mots avec eux. Apparemment ce serait une chute, on leur souhaite bon courage et on continue de monter en silence.

Deux heures de marche c’est encore une petite journée et nous avons la chance d’avoir une après-midi ensoleillée avec une vue dégagée sur le lac et la caldeira… les singes rodent et s’approchent de temps en temps de la tente pour chourer de la nourriture, un chien mercenaire gardera la tente toute la soirée aboyant sur tout ce qui s’approche de nous. Ce qui est très sympa sauf quand tu essayes de dormir.

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Jour 4: 12 km, + 1100 m, -1900 m.

A 3h du matin, première interrogation, le temps? Ciel étoilé, orage au loin pour le spectacle, c’est parfait ! Deuxième interrogation : mais où est donc passé Chien? Disparu, alors qu’il avait gentiment aboyé toute la nuit. Nous laissons notre campement et partons légers jusqu’au sommet qui culmine à 3726 mètres.  Nous commençons à être bien entrainés c’est donc sans trop de difficultés que nous arrivons au sommet en ayant doublé un bon nombre de personnes.

On se les caille sévère ! Le lever du soleil est superbe depuis le sommet de l’ile de Lombok on a un panorama exceptionnel sur Bali, Sumbawa et le célèbre volcan Tombora dépassant des nuages. Au sommet, des gens, des cailloux, du vent et du froid et Chien. Mais bordel, mais qu’est que fout Chien ici !? Lui aussi se les caille un max et ne semble pas franchement apprécier l’expérience. S’ensuivent une dizaine de minutes tragiques dignes des plus grands romans d’alpinisme où nous tentons de le faire descendre mais Chien ne veut rien savoir, il préfère rester là-haut. Alors le débat s’engage, madame pense qu’il va mourir dans d’atroces souffrances alors que monsieur pense avoir affaire à un chien alpiniste qui sait ce qu’il fait. Bref…

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 Le retour à la tente se fait très vite, les pentes de scories sont autant casse pieds à monter que géniales  à descendre.

Après un p’tit café à la tente nous plions bagage et poursuivons la descente vers le village de Sembalun.  C’est une descente de 2600 m alors vu qu’il nous reste de la bouffe et qu’on est fatigués on préfère couper et nous décidons de planter la tente pour une dernière nuit.

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Jour 5: 8 km, -800 m.

Bien reposés, nous n’avons plus que trois petites heures de marche dans la savane.

Après une heure de stop et une heure et demie de bus nous arrivons à Mataram,  direction le centre commercial pour un moment tant attendu après des jours à manger des noodles : on dévalise le fast-food. Le soir même nous sommes de retour à Senggigi, (petite ville côtière où nous avions laissé des affaires). Les prochains jours nous allons nous la couler douce aux iles Gili.

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