Argentine (2008)

Pumamarca et la Quebrada d’Humauaca

Purmamarca est un petit village d’altitude, il se trouve au pied de la montagne au sept couleurs. Ces couleurs résultent de différentes couches de sédiments marins qui après plusieurs millions d’années, se sont retrouvé de l’autre coté de la cordillère à 2000 mètres d’altitude.

Le jour suivant, nous prenons le bus pour Humahuaca. Nous restons la tête collée à la vitre durant la traversée de la quebrada…

Le lendemain nous quittons l’Argentine le huitième plus grand pays du monde, un pays démesuré, 5150 Km nous séparent alors d’Ushuaia.

Salinas Grande

A peine arrivés à Purmamarca, on nous propose de faire une excursion à la Salinas Grande située à une heure de route du village. La trajet qui nous emmène au salar passe par un col à 4170 mètres. Nous ne sommes pas encore acclimaté donc l’altitude se fait sentir.

De l’autre coté, les paysages changent, les vallées encaissées laissent place aux paysages caractéristiques de l’altiplano. Il faut reconaitre que après la visite du salar d’Uyuni, la Salinas Grande ne crée pas les mêmes impressions. Nous pouvons tout de même observer les processus d’extractions du sel.

Iguazu.

Samedi soir à Buenos Aires, autour d’un verre de Fernet, nous nous sommes posés une question: « Si on allais à Iguazu »!

Il faut savoir que l’on devais partir pour Salta sur la cordillère et que Iguazu n’est pas du tout sur la route…mais bon, nous ne regrettons pas!!!

Apres 20h de bus nous débarquons à Puerto Iguazu a midi, la clim nous a fais oublier que nous étions dans la jungle la chaleur et l’humidité nous l’ont rappelés. Nous débarquons le plus vite possible nos sacs a l’hôtel et sautons dans le Bus pour le Brésil.

Une heure plus tard nous sommes face à une chute de 90 mètres de haut qui s’appelle Garganta del Diablo (la gorge du Diable) et comme nous l’a dit une australienne en pleine contemplation, ça fait beaucoup d’eau!! Pour se rendre compte de la hauteur, vous pouvez observer une passerelles en haut de la grande chute sur la deuxième photos.

Le lendemain nous allons voir le coté Argentin des chutes, qui permet d’aller sur la passerelle juste au dessus de Garganta del Diablo et d’assister à un spectacle d’une puissance incomparable. (il nous manque toujours ce pu… de grand angle, quelle idée aussi, de faire des cascades aussi grosses!!)

On peut aussi y voir une série de cascades sur un arc de un kilomètre. On peut y faire le tour et même aller se baigner sur une petite ile en contrebas. Il faut savoir que ces jours ci le fleuve avait un débit faible. Lorsque celui ci est en crue, la série de cascades ne formes alors que une seule…nous avons donc vues un « petit Iguazu ».

La vue aeriene n’est pas de nous…Maintenant nous allons partir vers Salta et les montagnes après une petite nuit dans cet hôtel plutôt sympathique. Merci au Fernet, toujours la dans les grands moments.

Buenos Aires.

Encore une fois merci à Daisy et Clarissa de nous avoir accueillit chez vous.

Après avoir quitte Montevideo, nous sommes allés à Carmelo pour prendre le bateau qui traverse le delta du Tigre et qui relie Buenos Aires.

Arrivé dans cette ville qui fait tout de même presque une fois et demi Paris, nous avons commencé par chercher un hôtel. Après quelques échecs, les hôtels étant soit complet soit trop cher pour nous, une française nous demande si elle peut nous aider…

Et la suerte (chance) s’appellera donc Marine. Elle étudie ici depuis 7 mois et nous propose d’aller passer la nuit chez elle. Nous sortons ensemble voir une pièce de théâtre fait par des aveugles et jouer dans un noir complet. Puis nous sortons boire un verre pour découvrir Buenos Aires by night. Le lendemain nous nous rendons sur la célèbre place de mai puis au très chique puerto Madero.

Ce matin nous sommes allés à la feria de San Telmo pour écouter quelques notes de tango, voir les artisans avant de nous rendre à la station centrale de bus.

Ushuaia, tierra del fuego

Et oui nous voila au bout du monde!! On s’était fixer un but, dormir toujours plus au sud mais maintenant ça va être compliqué…

Le stop marche toujours aussi bien et les gens sont toujours aussi sympa, hier le couple qui nous a déposé au camping d’Ushuaia nous a carrément laisser leur adresse et leur tel au cas ou nous aurions un problème et invité a passer quelques jours chez eux… Dur de faire mieux niveau hospitalité!

Au camping nous avons rencontré trois Québécois avec qui nous avons bu un coup et assisté au lever de soleil… magnifique!

Demain nous allons au parc d’Ushuaia pour faire un tour dans les montagnes et nous contons partir pour l’Uruguay apres demain. Il va nous falloir au mieux une semaine pour rejoindrent Buenos Aires en stop (3055 kilomètres). En esperant se faire prendre par des gens encore plus sympathiques… Mais ca va etre dur.

Perito Moreno…

Après notre périple d’El Chalten nous voulions voir le glacier de Perito Moreno un des plus beau glacier du monde, pour cela nous avions encore 220 kilomètres a parcourir et nous avons commences le stop à 7 heures du soir, c’est un peut tard mais la chance est toujours avec nous. Après 1 heure d’attente et 6 voitures, deux grecques d’une cinquantaine d’années et leur chauffeur s’arrête pour nous prendre en direction d’El Calafate. Après une heure de route la sympathie s’installe dans la voiture et nous nous faisons inviter au restaurant. La un bébé lama domestique nous attendait et à presque manger avec nous, superbe, « la suerte ».

Aujourd’hui nous sommes allés voir le glacier toujours en stop et nous avons fait l’aller retour avec une famille qui nous a offert le sandwich, la boisson, le mate… Le rêve…

Le glacier est indescriptible, une montagne de cinquantaine de mètres de haut sur 5 kilomètres de large et 14 kilomètres de profondeur autant dire un gros glaçon pour un bon whisky…

Nous avons eu la chance de voir quelques sérac se détacher par endroit, la chute est spectaculaire mais le pire c’est le bruit. Seul bémole une pluie légère et un vent glacé…

Nous contons partir pour Puerto Natales demain, pour visiter le parc de Torres del Paines , enfin tout depend la soirée (faut pas rigoler aujourd’hui c’est samedi).

El Chalten et le trek autour du Fitz Roy.

Luis nous dépose à El Chalten, il fait gris, froid et le vent souffle encore très fort….Il est impossible de voir le Fitz Roy surnommé par beaucoup de gens « La plus belle des montagnes… » et on nous annonce qu’il est rarement visible.

Le lendemain matin, plus de vent, il pleuviote mais des coins de ciel bleu apparaissent. Nous partons tout de suite vers le Cerro Tore (3000m) et son lac. La chance est avec nous et le ciel est de plus en plus clair, Le Cerro Tore se découvre…

Nous ne restons pas longtemps, le Fitz Roy est surement visible. Mais il nous faut contourner une montagne pour le voir et nous ne voulons pas le rater! Nous avons déjà parcourus 11km et il nous en restent 10 pour l’apercevoir, nous les parcourons en 1h30 avec un rythme infernale tout en profitant de lacs splendides.

Le Fitz Roy, haut de ses 3400 mètres offre un spectacle indescriptible. Nous campons au bord du lac et assistons au couche de soleil.

La nuit est très froide mais le lendemain le temps est encore superbe. Une monte d’une heure nous amène au pied de la montagne pour la voir de plus près. Nous faisons le tour du lac glaciaire pour observer des chutes de séracs dans un lac en contrebas, le glacier craque avant de gronder et lâcher ses glaces dans le vide…

Nous redescendons petit déjeuner au campement puis allons voir un autre glacier .

Nous rentrons ravies a El Chalten par une vallée superbe. Encore une journée a 25 bornes…


Demain nous quittons El Chalten pour le Glacier Perito Moreno et en profiter tant qu’il est encore la…

Le stop : la grande aventure !!!

Nous avons décidés après avoir fais les comptes qu’il fallait faire du Stop, pour économiser mais aussi pour faire de nouvelles rencontres. Donc le paris est de parcourir toute l’Argentine a dedo et pour le moment la chance est encore avec nous. Voila une infime parti de notre péripétie :

Après être rester deux jours dans un bled au milieu du désert Patagonien, contre notre plein grès, bien évidement, nous nous faisons prendre par un camionneur chilien qui nous dépose en plein milieu du désert, la un vent épouvantable nous fouettent le visage et nos seul compagnons de route sont des ossements de tête de moutons (bref la joie), nous décidons de casse la croute.

C’est a ce moment que notre messie est arrive, Luis, un homme d’une cinquantaine d’année nous prend en Stop, il nous amène 200 kilomètres plus loin, nous offre des cerises enfin super. Nous parcourons avec un autre camionneur encore une centaine de kilomètres pour dormir dans un petit camping privée sur la cote.

Le lendemain toujours ce même vent et cette poussière épouvantable nous nous faisons prendre par un camionneur qui nous met a l’arrière du camion avec sa cargaison de pneu faute de place a l’avant et nous dépose 100 kilomètres plus loin, nous sommes a 1000 kilomètres de notre but : El chalten, nous décidons de casse la croute…

Et c’est la que notre messie : Luis s’arrête et cri VIVA FRANCIA, VAMOS !!! Yo lui demande sa direction et comme par magie il répond El chalten…Luis écoutait la même chanson que la veille. Que de coïncidences…

Moralité casse la croute rencontre un messie..

Cero Campanario

Voici quelque photo de Bariloche et de ses environs, la vue du cero Campanario, situe a quelques minutes en bus de la ville, est a couper le souffle…

Nous risquons de ne pas pouvoir nous connecter avant un long moment car nous partons en stop sur la route 40 pour rejoindre El Chalten a plus de mille kilomètres au sud. Au endroits les plus recules, il est possible d’attendre plusieurs jours sur cette route avant de croise un véhicule ( nous partons avec 3 kilo de pâtes).

Ciao.

San Carlos de Bariloche

Nous somme partie le 29 décembre pour Bariloche Situe 80 kilomètres au sud de Villa la Augustura. Le contraste et frappant, des que l’on s’éloigne un peut de la cordillere le paysage change complètement les vallées vertes laissent place au vaste étendue Patagonienes, des collines dénudés et balaye par des vents violents. Bariloche se situe au bord du lac et au pied d’une grande station de ski. Nous y trouvons une auberge de jeunesse ou loge des gens de toutes nationalités, canadiens, argentins, américains, guatemalais, espagnols, mexicains, suisses, francais, allemands, italiens, australiens. Ce cocktail nous a offert un nouvel ans mémorable.

Mais deux jour avant, nous sommes parties faire une petite balade pour voir une cascade, le parfum enchanteur de la foret donne de l’inspiration a Mat qui, d’un tour magie digne de David Coperfield fait tomber sa pochette contenant passeport, argent et carte de crédit…

Apres des heures de recherches nous contactons l’honoraire du Consulat de France a Bariloche qui nous annonces que Mat peut se faire livrer un passeport d’urgence directement a Bariloche. Mais Aujourd’hui nous avons appris que cela ne fonctionne plus et que nous devons nous rendre a Buenos Aires ( une direction oppose a la notre ) et que il est possible que cela prenne plus de temps que prévu.

Au fait, bonne annee a tous!!!

Nous sommes en Argentine

Le lendemain de notre trek nous decidons de passer la frontiere en stop. C’est a ce moment la que nous apprenons que nous sommes le jour de noel… et oui nous etions decales de un jour ( au moins cela a le merite de faire durer Noel 3 jours…) . Cela ne nous arranges pas car la route est deserte.

Nous decidons de commencer a pied avec toutes nos affaire sur le dos ( 24 kilos chacun ce n’est pas drole) car pour le trek nous en avons laisser une bonne partie au garde du parc. Apres une heure de marche une famille d’argentins tres sympathiques s’arrete, nous passons la frontiere avec eux. Nous sommes en Argentine, ils nous chambrent sur la coupe du monde de rugby et nous parlent de Florent Pagny…ils nous deposent a Villa La Augustura au bord du lac Nahuel Huapi sous une chaleur de boeuf. Ici nous prenons trois jours de repos dans un camping au bord du lac ( et c’est pas degueu) avant de reprendre la route.